Greenpeace Afrique a chargé la Norvège principale donatrice du Fonds CAFI (Initiative pour la forêt de l’Afrique Centrale) et la France de s’être rendues complices de la violation de l’état de droit dans le secteur forestier et de l’exploitation illégale des forêts congolaises. Ces allégations ont été rendue publiques et présentées à la presse ce mardi 02 avril, à Kinshasa.
« Le retour dans le domaine privé de l’Etat, à compter du 1er janvier 2019, de toutes les concessions sans plan de gestion, a été défini comme un jalon de l’accord de 2016 entre la RDC et l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale (CAFI). En acceptant une prolongation du délai, le CAFI a toléré l’exploitation forestière illégale et a contribué à miner davantage l’état de droit en RDC », explique le communiqué de Greenpeace, dont copie est parvenue à Environews. Continuer la lecture de Forêt : Greenpeace Afrique charge la Norvège et la France dans l’exploitation illégale des forêts en RDC→
Il n’a pas fallu plusieurs heures pour que les réactions à la démission de Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique, ne fusent de partout. Pour les écologistes, cette démission est l’expression de l’incapacité de Monsieur Hulot à convaincre le Président français, et tout son gouvernement à s’investir réellement à la hauteur des enjeux environnementaux.
Joseph Bobia Bonkaw, activiste congolais de l’environnement.
Pour Joseph Bobia, écologiste congolais et spécialiste des questions environnementales, la démission de Nicolas Hulot est un aveu d’échec. Car, selon lui, Hulot n’a pas su convaincre son gouvernement à asseoir un bon programme de l’environnement.
« Figurez-vous, la France se dit porteuse de l’Accord de Paris (de 2015) qui tient à la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation des forêts, la promotion des énergies RENOUVELABLES,… mais la France importe du bois illégal de la RDC. Elle est la deuxième importatrice du bois illégal congolais après la Chine. Elle foule aux pieds les normes de RBUE (Règlement Bois de l’UE). Elle est derrière ou supporte les énergies fossiles (pétrole) et nucléaires au lieu de promouvoir les énergies renouvelables et propres », a-t-il déclaré. Continuer la lecture de France : Joseph Bobia, « la démission de Nicolas Hulot est un aveu d’échec »→
Le ministre français de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a annoncé ce mardi 28 août au micro de la radio France Inter, qu’il avait pris la décision de quitter le gouvernement. « Je prends la décision de quitter le gouvernement », a t-il déclaré, après avoir confié qu’il se sentait « tout seul à la manœuvre » sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement.
Il a assuré ne pas avoir prévenu, ni le président de la République Emmanuel Macron, ni le Premier ministre, Edouard Philippe de sa décision de quitter son poste. « C’est une décision entre moi et moi », a-t-il ajouté. Tout en estimant que, s’il leur en avait parlé, ceux- ci auraient tenté de le dissuader, Nicolas Hulot a cependant dit son profond respect et son « amitié » pour Monsieur Macron.
« J’espère qu’il tirera les leçons de ma décision et que ce geste sera utile, pour que chacun se pose la question de sa responsabilité », a-t-il renchérit.
Les enjeux environnementaux pourraient occuper la première place dans le quotidien de français. Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a su convaincre Emmanuel Macron d’intégrer la protection de l’environnement dans les principes fondateurs de la République, et non à l’article 34 comme le gouvernement l’envisageait initialement.
Nicolas Hulot, Ministre français de la Transition écologique.
«C’est le vœu gouvernemental», a déclaré le ministre de la Transition écologique. Une victoire pour Nicolas Hulot et les écologistes.
En avril, lors de la présentation des grandes lignes de la réforme constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron, le premier ministre Édouard Philippe avait fait savoir que «le projet de loi constitutionnel inscrirait l’impératif de lutte contre le changement climatique à l’article 34 de la Constitution, qui définit le domaine de la loi. Mais Nicolas Hulot et les ONG y voyaient une retouche trop anecdotique.
L’engagement pour la biodiversité au cœur de la résilience territoriale, concilier l’agriculture, l’alimentation et la biodiversité telles sont les sujets qui seront à l’ordre du jour lors des assises nationales de la biodiversité réunis à la cité des congrès valenciennes, dans les hauts- de France, Du 13 au 15 juin 2018.
La tenue de cet événement est un moyen pour les organisateurs de mettre en lumière les initiatives portées par les collectivités en matière de défense de la biodiversité. « Nous voulons faire émerger et faire connaître ces initiatives et donner la parole à l’expérience de terrain », ont expliqué les organisateurs de l’événement. Continuer la lecture de France : Début des assises nationales de la biodiversité→
« Parmi les 12 propositions annoncées au cours de One Planet Summit », organisé à Paris au mois de décembre de l’année 2017, « deux concernent directement la RDC. Il s’agit de la déclaration commune des banques de développement pour mobiliser plus 200 milliards de dollars en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique destinés aux pays émergents et aux pays en développement ». C’est la plus grande annonce de la soirée climat organisée à Kinshasa par l’Ambassade de France.
Des chercheurs dans les tourbieres à Lukolama (Province de l’Equateur). Crédit Photo infoCongo.
Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo pourrait abriter en 2021, la 27ème Conférence des parties sur le climat (COP27). L’annonce a été faite par le ministre congolais des Affaires étrangères, Shé Okitundu, lors de la soirée Climat organisée à Kinshasa, par l’Ambassade de France, ce mercredi 31 janvier.
Remise des instruments de ratification de l’accord de Paris sur le Climat au Secrétariat de CCNUCC à New York. (Photo, Olivier Mushiete).
« Nous présenterons bientôt la candidature de Kinshasa, à la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques, pour organiser la vingt-septième Conférence des parties sur le climat (COP27) en 2021 », a-t-il informé. Et d’ajouter que pour la RDC, « l’organisation de la COP27 à Kinshasa, donnera une impulsion forte à toutes les initiatives entreprises à l’échelle nationale en faveur de l’effort commun à réduire les causes globales de la déforestation et de la pauvreté ». Continuer la lecture de Climat : Kinshasa va présenter sa candidature pour l’organisation de la COP27 en 2021→
Dans la continuité du One Planet Summit qui a eu lieu à Paris le 12 décembre 2017, de la ratification de l’Accord de Paris sur le climat par la République Démocratique du Congo et du début de la présidence française du CAFI (Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale), l’Ambassade de France et l’Institut français de Kinshasa organisent, ce mercredi 31 janvier 2018 à 19h00, une soirée autour de la question des changements climatiques en RDC.
Des chercheurs dans les tourbieres à Lukolama (Province de l’Equateur). Crédit Photo infoCongo.
Cette soirée qui sera organisée sous la grande Halle de l’IF dans la commune de la Gombe, connaîtra la présence de l’Ambassadeur de France à Kinshasa, d’autorités locales et des acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la préservation de l’environnement en RDC.
Selon le communiqué émis par les organisateurs, la soirée placée sous le thème, « La Forêt du Congo et la lutte contre les changements climatiques », aura pour objectif de donner à la forêt congolaise toute la place qu’elle mérite dans le débat public en RDC.
Elle se déclinera en deux temps forts. La première partie sera consacrée à la projection du reportage « La Bombe carbone », diffusé sur la chaîne France2, le 2 décembre dernier. Ce reportage retrace l’expédition d’une équipe de chercheurs anglais au plus près de la plus grande tourbière du monde, dans la forêt du bassin du Congo, découverte grâce à des images satellites. Et la seconde partie sera consacrée au débat.
Un panel, composé de
personnalités institutionnelles et de la société civile, congolaises et internationales
débattront ensemble avec le public des sujets liés au thème de la soirée.
Ils aborderont également l’état des lieux du carbone des tourbières, la déforestation en RDC, l’engagement du pays pour la lutte contre cette déforestation et pour la protection de ses écosystèmes et de sa biodiversité.
Cette soirée s’adresse à tout public intéressé par les questions environnementales, qu’il soit expert ou simple citoyen. Peut-on lire dans ce communiqué.
Sacha, le plus vieux reproducteur girafe mâle d’Europe, s’est éteint dans la matinée du 21 novembre 2017 à l’âge de 30 ans au Bioparc de Doué-la-Fontaine dans le Maine-et-Loire où il aura passé l’essentiel de sa vie, a indiqué le parc sur sa page Facebook.
C’est au milieu de son troupeau de femelles et de ses derniers ( Zarafa, Karami et Amadou Seyni ), que sacha est morte de vieillesse déclarait le jour même l’établissement. Cet animal qui aura largement contribué à la préservation de son espèce est né le 18 août 1987 au parc zoologique de Paris. Il était arrivé l’année suivante au zoo de Doué-la-Fontaine. Au fil du temps et de ses capacités reproductrices – 35 fois papa de girafons pour la majorité accueillis dans différents zoos européens mais aussi 53 fois grand-père, 20 fois arrière-grand-père et 2 fois arrière-arrière grand père – il avait acquis une certaine notoriété et avait largement contribué à la conservation de son espèce. Emblème du Bioparc, sa bonne santé faisait écho au programme de conservation des girafes du Niger que soutient le parc zoologique depuis plus de 15 ans.Sacha était une girafe du Kordofan ( Giraffa camelopardalis antiquorum ), une sous-espèce de girafe du Nord (Giraffa camelopardalis). En 2016, seulement 2.000 spécimens de Giraffa camelopardalis antiquorum ont été recensés en Afrique centrale, leur écosystème d’origine.Selon le Bioparc de Doué-la-Fontaine, ces animaux sont placés dans la catégorie « Préoccupation mineure » de la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Jusqu’à présent, il avait décliné toutes les offres présidentielles. Celle de Jacques Chirac, l’année de sa réélection, en 2002. Celle de Nicolas Sarkozy, qui lui propose en 2007 un ministère englobant l’écologie, le développement et l’aménagement durables, finalement attribué à Jean-Louis Borloo. Celle de François Hollande, qui cherche à le convaincre, au début de 2016, d’accepter un poste de numéro deux dans le gouvernement en cours de remaniement. Cette fois, Nicolas Hulot a franchi le pas.
Nicolas Hulot, Ministre français de la transition écologique ( l’équivalent du ministère de l’environnement) photo droits tierces.
Nommé mercredi 17 mai à la tête d’un grand ministère de la transition écologique et solidaire, l’ancien animateur d’« Ushuaia, le magazine de l’extrême », relève son défi le plus audacieux : orienter l’action gouvernementale dans la voie de la transition écologique et énergétique.
L’accord de principe a été scellé vendredi 12 mai, lors d’un tête-à-tête entre le militant écologiste et le nouveau président de la République, au QG de ce dernier. « C’est une décision mûrie, assure Jean-Paul Besset, un proche de Nicolas Hulot. Il pense qu’il y a une véritable opportunité de réaliser un certain nombre de choses. Il connaît Macron depuis plusieurs mois et il a trouvé une oreille très attentive ».
Emmanuel Macron peut pour sa part se targuer d’avoir réussi un « coup de génie », selon Daniel Cohn-Bendit : « Hulot est typiquement le mec qui n’est ni à droite ni à gauche mais à droite et à gauche. » Avec ce ralliement, le nouveau président dérobe à la gauche l’une de ses thématiques fortes, qui avait été placée au cœur des projets de Benoît Hamon et de Jean-Luc Mélenchon.
Qui est Nicolas Hulot ?
Retour sur son parcours dans notre prochaine publication
Alfred NTUMBA avec AFP
Premier Site d'information environnementale en Afrique centrale