[&#8230;] Le nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a promis de créer une police p&#8230;. Alors, il est clair que cette idée est déjà sur la table mais qu’en dit la population. Selon Nordi Kanyinda, jeune habitant la commune de Limete «&nbsp;c’est une bonne initiative de mettre en place une police d’hygiène mais il serait aussi mieux de le déployer dans toutes les communes de la ville pour surveiller les acteurs qui sont à la base de l’insalubrité. Mais, nous demandons aussi aux autorités de bien payer ces agents pour qu’ils fassent le travail correctement sinon cela se transformera en business&nbsp;», s’est-il exclamé. [&#8230;]

Bonjour
Je voudrais m&#8217;abonner pour recevoir vos nouvelles sur l&#8217;environnement dans ma boîte mail.

Nous saluons le projet du premier citoyen de la ville, la création d&#8217;une police environnementale va résoudre les problèmes environnementaux de la ville. 
Nous les Eco-activistes, nous allons l&#8217;accompagner dans cette démarche pour léguer aux kinois un cadre de vie sain et propice. 
Nous avons déjà déposer des projets dans ce sens dans son cabinet.

Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, ne compte rien laisser au hasard, du moins pour faire face à l’insalubrité à laquelle fait face la capitale congolaise, et redorer l’image ternie de la plus belle ville africaine d’antan. Lors de la présentation de son programme devant l’Assemblée provinciale de Kinshasa, l’autorité urbaine a promis de créer une police provinciale chargée de l’environnement.
<a href="http://environews-rdc.test:82wp-content/uploads/2019/06/Gentiny-Ngobila-Mbaka-nouveau-gouverneur-de-Kinshasa.jpg"><img loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-8066" src="http://environews-rdc.test:82wp-content/uploads/2019/06/Gentiny-Ngobila-Mbaka-nouveau-gouverneur-de-Kinshasa.jpg" alt="" width="683" height="608" srcset="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2019/06/Gentiny-Ngobila-Mbaka-nouveau-gouverneur-de-Kinshasa.jpg 683w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2019/06/Gentiny-Ngobila-Mbaka-nouveau-gouverneur-de-Kinshasa-562x500.jpg 562w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2019/06/Gentiny-Ngobila-Mbaka-nouveau-gouverneur-de-Kinshasa-300x267.jpg 300w" sizes="(max-width: 683px) 100vw, 683px" /></a>
« Mon gouvernement s’engage à mettre en place un plan opérationnel d’assainissement et ce, en partenariat gagnant-gagnant, tant avec le secteur public que le secteur privé ».A-t-il indiqué.
Selon le site d’information en ligne, actualité.cd, le gouverneur mettra en œuvre une fiscalité verte, en application du principe pollueur-payeur, pour renforcer les capacités d’intervention du Fonds d’Assainissement de Kinshasa, FONAK.
Gentiny Ngobila Mbaka entend lancer dans un avenir proche, une campagne de sensibilisation des masses sur su programme quinquennal 2019-2023 dénommé « Kinshasa BOPETO », dont le budget est estimé à plus de 2 milliards de dollars américains.
« Mon gouvernement se propose de lancer des campagnes de sensibilisation sur l’écocitoyenneté et le changement des mentalités pour éduquer la population en matière d’assainissement, d’hygiène publique et de protection de l’environnement », a-t-il précisé.
Notons que ce serait pour la première fois depuis sa création que la ville de Kinshasa se dote d&#8217;une police urbaine qui ne s’occupera que des aspects environnementaux de la capitale congolaise. Une initiative louée par certains kinois interrogés par la rédaction d&#8217;Environews.
Précieuse Ngalula

Assainissement : Ngombila promet la création d’une police environnementale

Les deux parcs nationaux d’Upemba et Kundelungu ont été l’objet d’une animosité entre les communautés locales et les gardes-parc. Des conflits souvent alimentés par la violation des limites de ces parcs de l’ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature), ont été enregistrés. Cette situation a perduré plusieurs années. Elle a été à la base d’un véritable malaise entre les deux parties qui se regardaient en chien de faïence. Et pourtant, elles étaient censées vivre ensemble pour la protection de la biodiversité et le développement de ce coin.



« J’ai été arrêté par les écogardes de l’ICCN, simplement parce que je défendais un pêcheur du village qui avait été arrêté dans le parc, en train de pécher », a déclaré Kalenga Kalubamba, chef coutumier du village Sampwe, dans le territoire de Mitwaba.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="576" src="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-18.07.15-1024x576.png" alt="" class="wp-image-19629" srcset="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-18.07.15-1024x576.png 1024w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-18.07.15-888x500.png 888w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-18.07.15-768x432.png 768w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-18.07.15.png 1437w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Le chef Kalenga en T-shirt blanc entrain de discuter avec le directeur provincial de l&#8217;ICCN.</figcaption></figure>



Certains actes prohibés dans les parcs ont été à la base de l&#8217;arrestation et le transfèrement vers les instances judiciaires de certains villageois. Face à cette situation, le directeur général a.i. de l’ICCN, Olivier Mushiete a diligenté une équipe d’experts en vue de discuter avec ces communautés et jeter les bases d’une nouvelle collaboration basée sur la cohabitation entre les écogardes et les communautés locales.



« Au nom de notre directeur général empêché, nous sommes venus vous dire que nous devons aplanir nos divergences. Vous êtes des partenaires de la conservation. Nous conservons pour vous et nous ne pouvons pas le faire seul, sans vous », s’est adressé aux communauté de Kalera, le directeur provincial de l’ICCN-Katanga, Monsieur Mbayo.



Pour l’ICCN, on ne peut jamais construire un développement durable sans la paix. Cette mission de pacification est une occasion pour écouter les revendications des uns et des autres et y apporter des solutions durables, socle d’une cohabitation harmonieuse.



« Nous faisons de la conservation pour l’Homme. Les populations riveraines de nos aires protégées jouent un rôle important dans cette conservation. Voilà pourquoi le DG nous a envoyé ici pour communiquer cette nouvelle vision de travail. Celle de placer l’homme au centre de la conservation », a précisé le coordonnateur de la Cellule juridique de l’ICCN, Augustin Tshimina.



Les communautés et les écogardes doivent désormais travailler ensemble main dans la main pour la protection de la diversité biologique exceptionnelle de ces deux parcs. « L’ICCN s’affiche aujourd’hui aux côtés des partenaires pour améliorer les relations entre les parcs et la population. L’ICCN attend de ces communautés le pardon et la franche collaboration sans lesquelles aucun développement ne sera possible », a déclaré Arthur Kalonji, cadre à l’ICCN.



Pour le chef du groupement Balomoto, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature devra fournir beaucoup d’efforts pour s’imprégner des réalités des populations de ce territoire qui vivent dans une misère indescriptible.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="578" src="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Chef-coutumier-et-ICCN-1024x578.png" alt="" class="wp-image-19632" srcset="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Chef-coutumier-et-ICCN-1024x578.png 1024w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Chef-coutumier-et-ICCN-887x500.png 887w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Chef-coutumier-et-ICCN-768x433.png 768w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Chef-coutumier-et-ICCN.png 1438w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Le chef Lufunga repondant aux questions d&#8217;un journaliste.</figcaption></figure>



« Au nom de tous les chefs de ce territoire, nous sommes très content de votre visite, car cela n&#8217;arrive pas souvent». A déclaré le chef Lufunga. « Le territoire de Mituaba est un coin où il y’a toujours eu des problèmes d’insécurité. Le parc qui est censé être le grand partenaire ne nous venait pas au secours ».



Notons par ailleurs que cette mission a connu la participation des élus nationaux, des membres de la société civile de ce secteur et une délégation de la société KIPAY Energy qui va bientôt produire du courant électrique sur la rivière Lufira. Jean-Jacques Mpanga wa Lukalaba, élu de Mitwaba a exhorté sa base à collaborer avec les autorités de ces deux parcs, afin de soutenir le projet de construction du barrage de Sombwe, qui va produire produire plus de 160 Mégawatt et favoriser le développement socioéconomique de ce secteur.



Alfred NTUMBA

Conservation : ICCN et les communautés vivant dans et autour du complexe Upemba-Kundelungu fument le calumet de la paix

There is <a href="https://theconversation.com/literature-from-the-congo-basin-offers-ways-to-address-the-climate-crisis-182357" target="_blank" rel="noreferrer noopener">a growing consensus</a> that we need not only science and technology but also arts, humanities and social sciences to address the global anthropogenic climate and environmental emergency currently menacing the world, including the Congo Basin in central Africa. Indeed, it is (almost) impossible to ignore the Congo Basin when talking about the ongoing global climate and environmental crisis.



The Congo Basin is indisputably an international geostrategic hotspot due to its rich biodiversity and cultural diversity and its wealth of minerals. The Congo Basin’s geostrategic importance is also significantly explained by its enormous capacity for carbon sequestration and climate mitigation through its tropical rainforests and largest peatlands on Earth, absorbing <a href="https://www.independent.co.uk/climate-change/news/eu-investment-rainforest-logging-ban-b1945771.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">about 4% </a>of the world&#8217;s global carbon emissions.



For some, the Congo Basin has now surpassed the Amazon Basin where deforestation rates are higher to become<a href="https://pfbc-cbfp.org/news-partner/carbon-sink.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> the first lung of the Earth</a>. This is due to the relatively low levels of deforestation and the 2017<a href="https://www.npr.org/2022/01/14/1073215461/congo-basin-peatlands-have-trapped-years-worth-of-carbon-how-can-they-be-protect" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> discovery of the world’s largest peatlands </a>in the Congo Basin.&nbsp;



No language, no communication



Nevertheless, the Congo Basin is locked in what I may call a climate-environment puzzle, given that the basin is not immune to climate change, biodiversity loss and environmental degradation, despite its huge potential for climate mitigation and biodiversity preservation.



The good news is that in addition to scientific and technological solutions, the arts, humanities and social sciences can also contribute in sorting out this climate-environment puzzle in the Congo Basin. Environmental communication, conceived in the broadest terms to include communication, journalism, environmental literature (discussed in my <a href="https://cc.medarbejdere.au.dk/fileadmin/dac/Afdelingerogfag/Events/2_New_Poster_-_Kenneth_Toah_Nsah.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">doctoral thesis</a> and <a href="https://theconversation.com/literature-from-the-congo-basin-offers-ways-to-address-the-climate-crisis-182357" target="_blank" rel="noreferrer noopener">here</a>), and public diplomacy, among others, has a pivotal role to play in sorting out this puzzle.&nbsp;



Without language, it should be noted, there will be no communication, including environmental communication. For this reason, and with insights from the <a href="https://www.routledge.com/The-Routledge-Companion-to-the-Environmental-Humanities/Heise-Christensen-Niemann/p/book/9781032179292" target="_blank" rel="noreferrer noopener">environmental humanities</a>, notably <a href="https://www.routledge.com/Routledge-Handbook-of-Ecocriticism-and-Environmental-Communication/Slovic-Rangarajan-Sarveswaran/p/book/9780367659585" target="_blank" rel="noreferrer noopener">ecocriticism,environmental communication</a> and <a href="https://www.taylorfrancis.com/books/mono/10.4324/9781315718071/ecolinguistics-arran-stibbe" target="_blank" rel="noreferrer noopener">ecolinguistics</a>, I want to unpack the role of English and local languages in addressing the climate and environmental crisis, otherwise called the climate-environment puzzle, in the Congo Basin.



Language is of absolute necessity in ensuring both international (outward-facing) and domestic or local (inward-facing) climate communication and publication diplomacy about the Congo Basin. In this regard, I will focus mainly on communication initiated by domestic stakeholders such as activists, politicians, diplomats, civil societies, ENGOs, etc. in the Congo Basin, whether it is outward-looking or inward-looking communication.&nbsp;



Where is English in international communication about the Congo Basin?



So far, international climate communication, especially public diplomacy and advocacy, about the Congo Basin is predominantly carried out in the French language. And this is for obvious reasons. The Congo Basin tropical rainforests run across six central African countries: Cameroon, Central African Republic, the Republic of Congo (Congo-Brazzaville), the Democratic Republic of Congo (DRC or Congo-Kinshasa), Gabon and Equatorial Guinea.&nbsp;



Except for Cameroon – which has English and French as official languages, with a majority French-speaking population and a minority English-speaking population – and Equatorial Guinea – which has Spanish as official language, all the other four countries of the Congo Basin have French as their official language.



But I argue that very limited environmental communication and public diplomacy by government and other climate stakeholders in English is partly responsible for the international invisibility of the Congo Basin. And this includes <a href="https://forestsnews.cifor.org/62733/despite-size-congo-basin-attracts-less-funding-than-other-major-forest-areas?fnl=en" target="_blank" rel="noreferrer noopener">the relatively less climate funding that the Congo Basin attracts</a>. Meanwhile, there is no argument about the established status of <a href="https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/jelf-2015-0003/html?lang=en" target="_blank" rel="noreferrer noopener">English as an international lingua franca</a>. Indeed, English is the leading language of global communication in education, science, technology, environment, climate, politics, diplomacy and more.&nbsp;



That said, let me give two examples of how international environmental communication about the Congo Basin in English is far-reaching. First, in my opinion, the most internationally known young climate activist in Francophone Africa is <a href="https://earths3greenhearts.org/african-activist-is-safe-for-now/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Remy Zahiga</a> from DRCongo and he has mainly earned this status due to his deliberate use of English in his climate activism. In a recent <a href="https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6953401231314669568/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">LinkedIn post</a>, inspired by his participation in a panel at the <a href="https://vienna.icanw.org/remy_zahiga" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Nuclear Ban Forum</a> and First Meeting of State Parties held in Vienna, Austria, from 18–22 June 2022, Zahiga admitted that not speaking English poses a big challenge for young climate activists from Francophone African countries.



Moreover, most (but not all) other globally prominent young climate activists in Africa come from Anglophone countries like Uganda, Kenya, Nigeria and South Africa.&nbsp;



Second, I published an article on the role of literature in addressing the climate crisis in the Congo Basin in May this year (2022) in The Conversation Africa in <a href="https://theconversation.com/literature-from-the-congo-basin-offers-ways-to-address-the-climate-crisis-182357" target="_blank" rel="noreferrer noopener">English</a> and <a href="https://theconversation.com/la-litterature-du-bassin-du-congo-offre-des-pistes-pour-faire-face-a-la-crise-climatique-182893" target="_blank" rel="noreferrer noopener">French</a>. By the end of July 2022, the English article had recorded close to 6000 readers while the French article was still below 1000 readers. An earlier <a href="https://theconversation.com/comment-expliquer-la-timide-mobilisation-de-la-jeunesse-africaine-pour-le-climat-118935" target="_blank" rel="noreferrer noopener">French article published in 2019</a> was still below 4000 readers.



Meanwhile, from my personal observation, the two most internationally vocal environment ministers in the Congo Basin are <a href="https://www.bbc.co.uk/programmes/w3csy9dp" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Lee White</a>, Gabonese minister of forests and environment, and <a href="https://www.tropicalpeatlands.org/speaker/arlette-soudan-nonault/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Arlette Soudan-Nonault</a>, minister of environment, sustainable development and the Congo Basin from Congo-Brazzaville. Of the two, only Lee White – who has British origins – is bilingual in English and French, while Arlette Soudan-Nonault grants all her international interviews in French. Perhaps, with <a href="https://thecommonwealth.org/news/gabon-and-togo-join-commonwealth" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Gabon&#8217;s recent admission into the Commonwealth of Nations</a>, one may expect that English will soon become an official language in Gabon and add to their already visible international environmental communication and public diplomacy.&nbsp;



Surprisingly, Cameroon is not yet leveraging its<a href="https://www.cambridge.org/core/journals/english-today/article/abs/forty-years-of-official-bilingualism-in-cameroon/AEEDC211B8716745BC36B4812EE2E08D" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> official English-French bilingual status</a> to spearhead international environmental communication, advocacy and public diplomacy about the Congo Basin. This should entail, for example, appointing professionally English-French bilingual ministers to head departments in charge of environment, climate, forestry, sustainable development and the Congo Basin. And leading international climate diplomacy for the Congo Basin.&nbsp;



In fact, like Gabon, the other countries in the Congo Basin, including Cameroon, should step up the use of English in their international climate communication. Far from advocating the abandonment of French, my point is that Congo Basin countries will gain more if they do not only carry out their international environmental communication and diplomacy in French and Spanish but also do so significantly in English. This should apply to governmental institutions, activists, researchers, civil society organisations, ENGOs, business owners, and so forth.&nbsp;



Indigenous and local Languages for domestic or local communication



We are constantly reminded of the need<a href="https://www.bbc.com/news/uk-england-hereford-worcester-50082277" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> to think globally and to act locally</a> in addressing the ongoing climate and environmental crisis. Accordingly, there are important language pieces that we must consider in terms of inward-looking or domestic efforts to tackle the crisis in the Congo Basin and globally.&nbsp;



As ecolinguistics reminds us, <a href="https://www.taylorfrancis.com/chapters/edit/10.4324/9781315687391-2/biological-diversity-language-diversity-tove-skutnabb-kangas-david-harmon" target="_blank" rel="noreferrer noopener">climate change and environmental breakdown lead to both biodiversity and cultural-linguistic extinction</a>. For this reason, domestic and local efforts aimed at environmental communication and education in the Congo Basin must move beyond the use of colonially-inherited languages like English, French and Spanish to include local and indigenous languages like Lingala, Lamnso, Fang, Batwa, Sango, Fulfulde, etc.



As a matter of fact, governments, ENGOs, communicators, educators and other stakeholders have to invest in the documentation, preservation and deployment of indigenous and local languages in ensuring environmental education and sensitisation as well as identifying and promoting sustainable indigenous knowledge systems and practices.&nbsp;



At the transnational level, languages like Lingala which is widely spoken in the two Congos and Kiswahili which is spoken in DRCongo and much of southeastern Africa should be used as much as possible. Fortunately, <a href="https://www.bbc.com/news/world-africa-60333796" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Kiswahili was recently adopted as one of the official languages of the African Union</a> (AU). There are also transnational languages spoken across the borders of Cameroon, Central African Republic, Congo-Brazzaville, Gabon and Equatorial Guinea.&nbsp;



At the national levels, in Cameroon for instance, widely spoken languages like Pidgin English, Camfranglais and Fulfulde have to be used where relevant. Indeed, no local or indigenous language should be left behind. There are <a href="https://www.lingoblog.dk/en/mbessa-the-cameroonian-language-that-refused-to-be-swallowed-by-kom/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">about 300 ethnic languages spoken in Cameroon</a>. Similarly, there are <a href="https://www.worldatlas.com/articles/what-languages-are-spoken-in-the-democratic-republic-of-the-congo.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">about 215 languages spoken in the DRCongo</a>. In short, each of the six countries of the Congo Basin has numerous indigenous and local languages–e.g., languages of the Baaka, Batwa, Bantu, Tikar, etc.–that should be used to this end.&nbsp;



And it is also important to ensure the translation and interpretation of environmental information and knowledge from colonially-inherited languages like English, French and Spanish into all local and indigenous languages. In fact, this is imperative not only for the sake of the climate and environmental crisis but also for <a href="https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00799526/document" target="_blank" rel="noreferrer noopener">science and knowledge to be transmitted to African peoples in their ancestral languages or mother tongues</a>.



However, translation and interpretation must also be reciprocal in order to enable the transmission of local and indigenous knowledge systems and practices, especially those that are more protective of the environment and those that demonstrate the people’s mitigation, adaptation and resilience mechanisms, to a wider global audience. In this regard, Ngugi wa Thiong’o as a strong promoter of African languages advocates not only their documentation and preservation but also<a href="https://www.dw.com/en/ngugi-wa-thiongo-african-languages-need-to-talk-to-each-other/a-44297656" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> translation between them and what he calls a triple language policy</a>.&nbsp;



In conclusion, it is crucial to adopt a robust multilingual approach which significantly includes English alongside other colonially-inherited languages – such as French, Spanish and Portuguese – for international environmental communication and advocacy. This must go together with the deployment of indigenous and local languages – such as Kiswahili, Lingala, Pidgin English, Kikongo, Bassa, Baaka, Batwa, Fang, Fulfulde, Mbessa, Mendumba, Sango and so forth – for inward-facing climate communication, education and sensitisation. By doing so, we will be able to leverage the language pieces in the puzzle of addressing climate and environmental problems and ensuring sustainable development in the Congo Basin.



Kenneth Nsah

Forest : The role of English and local languages in communication and public diplomacy about the Congo Basin

La société congolaise KIPAY Energy s’est lancée le défi de produire plus de 160 Mégawatt en système hybride solaire-hydroélectricité, dans la province du Haut-Katanga. Cet ambitieux projet porté par un congolais, Eric Monga Sombe Sombe, devra aider à réduire le déficit énergétique dans cette province minière de la République démocratique du Congo. L&#8217;investissement est évalué à plus de 400 millions de dollars américains. Ce projet contribuera au développement économique, au bien-être social et à la protection des forêts et de la biodiversité.



La période d’investissement de ce projet s’étend sur 30 ans, avec 30 % de capitaux propres et 70% de dette. La centrale comprendra un barrage de 90 mètres de haut qui sera construit en partenariat avec PowerChina. Le raccordement au réseau nécessitera une ligne électrique à haute tension de 205 km de Sombwe à la sous-station de Fungurume. Les villages de Kalera et ceux situés le long de la route d’accès bénéficieront de cette électricité, ainsi que d’autres consommateurs de l’ancienne province du Katanga.



« Le premier grand défi de ce projet était de réaliser les études. Nous avons effectué des études avec des bureaux d’études connus et des experts tant congolais qu’internationaux. Ces études ont abouti à des résultats satisfaisants. Ça a été le fruit de quelques années de travail », a indiqué Eric Monga, promoteur du projet.



Le gouvernement a donné le Go



Le barrage de Sombwe sur la rivière Lufira sera construit dans la lisière du parc de l’Upemba. Le projet avait fait l’objet de spéculations des organisations non gouvernementales nationales et internationales. Elles avaient manifesté leurs inquiétudes sur une possible altération de la biodiversité de ce grand parc.



« Il y’a eu beaucoup de contrevérités qui ont été distillées juste pour nuire à un opérateur congolais. Mais la science est exacte et réelle. On voulait faire croire au monde que le lac de retenu va noyer 40% du parc national de l’Upemba. Ce n’était qu’une hérésie scientifique. Ce parc a une superficie de 1 770.000 ha. Le lac de retenu , y compris la rivière, ne fera que 1 700 ha. Ça fait 40% ? A mon avis non ! », a regretté Eric Monga.



Plusieurs études menées sur ce site ont démontré le contraire de ces allégations. À l&#8217;inverse de ce que disaient certains acteurs environnementaux, seulement près de 1% du parc pourrait être impacté par ce projet. Mais cet impact est très minimisable au regard des gains que le projet de construction de ce barrage pourrait avoir.



Après enquêtes, les missions des ministres et des membres du parlement ont permis au gouvernement congolais de lever une option. Celle d’autoriser la construction du barrage de Sombwe par KIPAY Energy.



« Mitwaba est le territoire le plus dépourvu de la province du Haut-Katanga qui ne vit essentiellement que de la pression sur la forêt de Miombo. La réalisation de ce barrage permettra de couvrir le besoin en énergie de 100.000 foyers et de subvenir au besoin des industries naissantes afin d&#8217;accroître le niveau de la production. Ce projet est initié et piloté par un opérateur économique congolais. Il ne présente aucune menace pour l&#8217;environnement », avait tranché le gouvernement congolais.



Le premier mégawatt dans 4 ans



Tout est mis en action pour que le premier mégawatt en hydro-électricité du barrage de Sombwe soit produit dans les quatre prochaines années. Tandis que celui du solaire le sera dans un an. A en croire le promoteur de ce projet, rien ne peut plus empêcher son évolution. Après avoir obtenu le quitus du gouvernement, l’heure est à la levée des fonds.



« Je suis fier de vous annoncer qu’il y’a des banques congolaises qui ont cru en nous et qui ont accepté de nous accompagner. Nous avons des entreprises, et des grands organismes qui nous accompagnent également. Nous sommes en train de nous restructurer avec toutes les conditionnalités imposées par la COVID », a informé Monsieur Monga.



Impact social visible



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="640" src="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-00.09.22-1024x640.png" alt="Un pont jété sur la router pour faciliter " class="wp-image-19614" srcset="https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-00.09.22-1024x640.png 1024w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-00.09.22-800x500.png 800w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-00.09.22-768x480.png 768w, https://environews-rdc.net/wp-content/uploads/2022/08/Capture-décran-2022-08-15-à-00.09.22.png 1440w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Un pont jeté sur la route par KIPAY Energy pour faciliter le transport des engins.</figcaption></figure>



Sur le terrain, la première phase du projet a déjà commencé. Il s’agit de la construction d’une route d’accès vers le lieu où sera érigé les différents ouvrages. Cette route a permis à ce jour de désenclaver les chefferies et groupements du territoire de Mitwaba. La chefferie de Kalera, Sampwe, et autres sont les premiers bénéficiaires de ces retombées.



Alfred NTUMBA

Energie : KIPAY Energy se lance le défi de produire plus de 160 Mw dans le Haut-Katanga

L’Hôtel de ville de Kinshasa s’est illustré par une destruction méchante et délibérée des magasins pavillonnaires appartenant au Jardin botanique de Kinshasa, une des aires protégées de l’Institut congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). Le tout dernier magasin de ce patrimoine a été détruit en toute insouciance, ce jeudi, 11 août, par les services de la ville, malgré l’existence d’un jugement condamnant la ville de Kinshasa face à l’Institut zoologique et botanique de Kinshasa. Et pourtant, les revenus de ces magasins contribuaient au paiement mensuel des primes des agents et cadres de l’ICCN.



« La ville de Kinshasa a violé la loi sur la conservation de la nature », a indiqué le coordonnateur de la cellule juridique de l’ICCN, Augustin Tshimina.



Il a par ailleurs indiqué que des poursuites judiciaires sont déjà engagées pour que l’Hôtel de ville de Kinshasa puisse corriger ses bavures intolérables.



Accusations récusées par les services du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngombila. « Ces magasins ont été construits sur l’emprise publique. Ils ont été construits sur un mur mitoyen qui sépare le Jardin du marché central. Depuis presqu’une année, la ville exécute son plan de reconstruction de ce marché. Voilà pourquoi ces constructions ont été démolies », a indiqué un proche du gouvernorat.&nbsp;&nbsp;



Faux, rétorque l’ICCN qui avance que, « cet espace a déjà fait l’objet d’un procès que l’Hôtel de ville a perdu. Il a même été condamné à payer les dommages et intérêts de l’ordre de 40 millions de Francs congolais à l’ICCN », a informé la cellule juridique de cet établissement public.



Dans une lettre du 19 mai 2009, adressée à l’ancien gouverneur de la ville par l’ICCN, l’ancien DG de cette institution avait rappelé à la ville que ces magasins et appartements étaient couverts par le certificat d’enregistrement et même par des décisions judiciaires avalisées par l’Hôtel de Ville qui ne les a pas attaqués bien que lui notifiés régulièrement.



D’aucuns s&#8217;interrogent sur la motivation de cette destruction d’autant plus qu’aucune communication officielle entre les deux institutions étatiques n’a pas vraiment été établie. Se dirige-t-on vers un bras de fer entre l’ICCN et l’Hôtel de ville de Kinshasa ? difficile d’en savoir plus à ce stade.



Certains avertis voient dans cette destruction méchante, un acte de vengeance du gouverneur contre la communauté indo-pakistanaise qui occupait la majorité de ces magasins pavillonnaires. Pour l’ICCN, cette destruction a violé flagramment la loi n°14/003 portant conservation de la nature.



Alfred NTUMBA

Conservation : Destruction méchante des magasins pavillonnaires du Jardin botanique, l’Hôtel de ville de Kinshasa a violé la loi sur la conservation

Dans le cadre de la célébration de la semaine mondiale de l&#8217;allaitement maternel (SMAM 2022), Environews RDC s&#8217;est interrogé sur comment se porte cette activité en République démocratique du Congo, en ce moment où le lait en boîte gagne de plus en plus du terrain dans plusieurs points de vente, malgré la campagne &#8220;plus fort avec le lait&#8221; initiée par la première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi. Plusieurs parents continuent à donner du lait artificiel à leurs nourrissons, parfois même durant des journées entières.



&#8220;J&#8217;allaite toujours mes enfants mais je suis également obligée de travailler. Alors, après mon congé de maternité, dès que je reprends le service, je prends toujours une heure pour les allaiter avant de leur laisser un biberon pour aller au travail. Dès mon retour à la maison, je prends encore près d&#8217;une heure pour allaiter et je fais la même chose durant toute la nuit. En plus, je prends soin de les allaiter le plus longtemps possible, jusqu&#8217;à ce qu&#8217;ils arrêtent d&#8217;eux-mêmes.&#8221; A expliqué Nadia Nzuanzi Katako, une femme au foyer.



Pourtant, rien ne prouve la bonne qualité de ce lait en boîte. Une contre campagne avait été menée au pays il y a peu, sur la mauvaise qualité du lait pour nourrissons, mis sur le marché. Comment épargner les nouveaux nés de ce fléau ?



«&nbsp;Nous associons les professionnels des médias, les Églises, les autorités&#8230; dans cette lutte, pour défendre la vente des substituts du lait maternel. Nous demandons à ceux qui vendent ces substituts de faire attention car la vente et la substitution du lait maternel sont interdites. Le substitut doit être donné sous prescription médicale pour des cas précis et très particuliers. Par exemple, dans le cas d&#8217;Ebola, les bébés dont les mères étaient atteintes étaient séparés d&#8217;elles&nbsp;». A éclairci Damien Sabuni, chef de Division de la Communication au Programme National de la Nutrition (PRONANUT).



Mais, dans certains cas les bébés préfèrent le biberon au lait maternel. «&nbsp;Mon premier enfant avait arrêté de téter à son 2e mois de naissance. Il avait refusé de lui-même. Alors, j&#8217;avais consulté un Pédiatre, qui m&#8217;a dit que comme nous associons le téter avec le biberon, le bébé a fait son choix. Alors, nous&nbsp;avions continué avec le biberon seulement&nbsp;». A confié Nadia Katako.



«&nbsp;Souvent, les bébés refusent le lait maternel lorsqu&#8217;on leur donne aussi le biberon. C&#8217;est là qu&#8217;ils le choisissent, surtout quand la maman n&#8217;allaite pas suffisamment&nbsp;». A ajouté Damien Sabuni.



Dans d&#8217;autres cas, certains professionnels de Santé sont responsables de la préférence du biberon au lait maternel des nourrissons car, ils ne donnent pas les bébés à leurs mamans tout de suite après l&#8217;accouchement, surtout quand il s&#8217;agit d&#8217;un cas de césarienne.



«&nbsp;Moi j&#8217;ai eu mon bébé 3 jours après l&#8217;accouchement ! Comme j&#8217;étais en salle de réveil, les infirmiers ont refusé de m&#8217;y apporter mon bébé pour que je la voie d&#8217;abord, mais aussi pour l&#8217;allaiter. Mais ce sont eux qui nous disent qu&#8217;on doit donner le sein dès la naissance. Là, il s&#8217;agit de l&#8217;un des grands hôpitaux du pays&nbsp;». S&#8217;est indignée une mère trouvée dans une institution publique.



Pour d&#8217;autres parents, ne pas donner de l&#8217;eau à l&#8217;enfant est une torture. «&nbsp;Je suis mère de 3 enfants. En tout cas, moi je donne de l&#8217;eau à mes enfants dès la naissance et ils sont en bonne santé. C&#8217;est ma mère qui me l&#8217;a appris et moi-même suis un exemple vivant. On m&#8217;a fait boire de l&#8217;eau dès la naissance et me voilà en vie. Je pense que certains enfants pleurent de soif mais leurs parents ne comprennent pas. L&#8217;enfant doit boire de l&#8217;eau&nbsp;». S&#8217;est confié Clarisse Baby, une autre Femme au foyer.



D&#8217;autres encore, vont plus loin en donnant de la nourriture à leurs nourrissons dès le 2e mois de leur naissance.



«&nbsp;En tout cas, dans ma famille, nous donnons du fufu à 3 mois. C&#8217;est pour permettre à l&#8217;enfant de s&#8217;habituer déjà à la nourriture. Et, en donnant la nourriture, nous leur faisons boire de l&#8217;eau également. Observez bien les enfants qui ne boivent que du lait jusqu&#8217;à plusieurs mois de naissance. Ils ont du mal à manger de la nourriture. Or, un enfant qui ne prend que du lait est une lourde charge pour les parents, avec cette conjoncture&nbsp;», a expliqué une autre mère sous anonymat.



Pendant ces temps, les nutritionnistes continuent à marteler sur le fait que le lait maternel contient tout. Quoi qu&#8217;il en soit, ils restent unanimes sur l&#8217;assertion selon laquelle, seul l&#8217;allaitement maternel et exclusif sans eau est efficace pour avoir des enfants en bonne santé.



«&nbsp;Nous encourageons les Femmes à allaiter leurs bébés dès la naissance, jusqu&#8217;à l&#8217;âge de 2 ans. Mais, pendant les 6 premiers mois, elles ne dont donner que le lait maternel à leurs bébés, sans y associer quoi que ce soit&nbsp;», a insisté le chef de Division de la Communication au PRONANUT.



Pour rappel, la semaine mondiale de l&#8217;allaitement exclusif est célébrée la 1ère semaine du mois d&#8217;août de chaque année. Pour cette année, cette semaine avait pour but de se concentrer sur la consolidation des capacités des acteurs qui ont à protéger, promouvoir et soutenir l&#8217;allaitement maternel à différents niveaux de la société.



Sarah MANGAZA

Santé : La place de l’allaitement exclusif en RDC￼

C’est l’histoire d’une organisation locale qui sort du lot. Après le prestigieux prix Ashden reçu en 2021, à Glasgow, l’Ong Mbou-Mon-Tour est parmi les dix lauréats du prix Equateur 2022. L’annonce a été fait par le PNUD et ses partenaires, ce 09 août 2022. Il s’agit de lauréats du 13ème Prix Équateur, qui récompense dix peuples autochtones et communautés locales de neuf pays.



L’ONG Mbou-Mon-Tour (MMT) fait désormais partie d&#8217;un réseau prestigieux de 264 lauréats du Prix Équateur qui ont reçu cette reconnaissance du PNUD à ce jour. Un motif de joie et de fierté pour les congolais, plus particulièrement pour les membres du MMT et les communautés locales du Territoire de Bolobo, Province de Maï-Ndombe en République Démocratique du Congo, pour la reconnaissance de leur innovation dans la conservation des Bonobos et de leur habitat.



«&nbsp;En fait, cette organisation a mis au point un système de conservation des écosystèmes dirigé par les communautés locales en RDC, qui favorise la coexistence des peuples autochtones et des communautés locales avec les populations locales de bonobos, dans cette partie de la RDC. Et ce, à travers les concessions des forêts des communautés locales (CFCL), spécialement conçues pour protéger la biodiversité indigène et respecter les coutumes locales&nbsp;», avancent les organisations.



Les lauréats de cette année mettent en avant le thème de la Journée internationale des peuples autochtones : « Le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission du savoir traditionnel ».



Quatre des lauréats du Prix Équateur de cette année sont des initiatives dirigées par des femmes, tous les dix promeuvent l&#8217;égalité des sexes dans leur communauté, et toutes montrent l&#8217;importance de placer les connaissances traditionnelles et les solutions fondées sur la nature au cœur du développement local. Les organisations lauréates démontrent comment des solutions innovantes, fondées sur la nature, peuvent permettre aux communautés d&#8217;atteindre leurs objectifs, même en période de chocs économiques, environnementaux, politiques et de santé publique.



« Depuis 20 ans, les lauréats du Prix Équateur ont montré que les communautés locales mettent déjà en place les transformations économiques et de développement dont nous avons besoin pour parvenir à un avenir positif pour la nature pour tous. Aujourd&#8217;hui plus que jamais, il est temps d&#8217;imiter leur leadership et de soutenir leurs efforts. Nous sommes reconnaissants aux dix lauréats du Prix Équateur pour l&#8217;inspiration qu&#8217;ils nous apportent, et nous sommes reconnaissants au gouvernement norvégien pour son généreux soutien à l&#8217;Initiative Équateur », a déclaré Francine Pickup, directrice adjointe du Bureau de l&#8217;Appui aux Politiques et aux Programmes du PNUD.



Parmi les lauréats de cette année, on trouve un groupe d&#8217;organisateurs de terrain dirigé par des femmes autochtones qui protège les jaguars par le biais d&#8217;un plaidoyer politique et culturel ; une coalition de tribus indigènes qui rend le domaine de la recherche sur la conservation plus ouvert aux communautés locales ; une organisation locale de justice environnementale à la pointe des efforts internationaux pour conserver et protéger des points chauds de biodiversité vitaux &#8211; les mangroves ; et un projet forestier à gestion communautaire qui protège les moyens de subsistance locaux tout en sauvegardant le Bonobo, une espèce menacée.



La célébration des lauréats du Prix Équateur aura lieu à la fin du mois de novembre pendant le Nature for Life Hub du PNUD, juste avant la conférence mondiale sur la biodiversité, longtemps retardée.



&nbsp;Environews

Conservation : Mbou-Mon-Tour parmi les 10 lauréats du Prix Equateur 2022 ￼

La célébration de la journée internationale des Peuples autochtones a été une occasion pour l&#8217;Association de la Santé Autochtone (ASA) de rappeler que les communautés autochtones en général et les femmes autochtones en particulier n&#8217;ont pas accès aux soins de santé de qualité en République démocratique du Congo.



A en croire le Coordonnateur National de l&#8217;ASA, le Dr Gustave Lobota, la situation sanitaire des peuples autochtones demeure pathétique en RDC. &#8221; Jusqu&#8217;à ce jour où nous célébrons la journée mondiale des Peuples autochtones, les femmes de ces communautés continuent à accoucher sur des feuilles des bananiers. Par rapport à notre thème de cette année qui est le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission des savoirs traditionnels, il serait mieux que le gouvernement ainsi que tous les partenaires nationaux et internationaux pensent à valoriser et à promouvoir la pharmacopée qui est une partie intégrante du savoir endogène des femmes autochtones pygmées. Elle joue un grand rôle sur l&#8217;éradication de plusieurs maladies, parasitaires et voir même chronique. Valoriser la pharmacopée, c&#8217;est aussi préserver les planches médicinales.&#8221; A-t-il souhaité.



Pourtant, lors de la célébration de la journée mondiale de la santé le 07 avril dernier, le représentant du Ministre de l&#8217;Intérieur, sécurité et affaires coutumières, le Chef de Division Benjamin Ngoya, présent à la cérémonie liée à la santé des femmes autochtones, avait affirmé avoir saisi le plaidoyer de ce peuple pour l&#8217;apporter auprès de l&#8217;autorité compétente. Chose étonnante, rien n&#8217;a été fait 4 mois après, selon le Dr Gustave Lobota.



&#8221; Jusqu&#8217;à présent je peux vous assurer qu&#8217;il n&#8217;y a aucun changement. Raison pour laquelle nous ASA, continuons à nous battre avec nos moyens de bord mais aussi nous faisons des plaidoyers auprès des décideurs qui peuvent accompagner la santé des Peuples Autochtones. Comme vous le savez, tout le monde a droit aux soins de santé de qualité de manière équitable et équilibrée. C&#8217;est pourquoi nous demandons que la santé de cette communauté soit appuyée et que nous accédions à la Couverture Santé Universelle qui est l&#8217;apanage de tous.&#8221; A-t-il demandé.



Pour les Peuples autochtones, accéder aux soins de santé de qualité continue à être un rêve qui tarde à devenir réalité. Surtout pour ces femmes qui sont toujours prises en charge soit à la maison, soit en brousse. Pourtant, à travers leurs connaissances traditionnelles, la Nation entière peut bénéficier des soins de santé de qualité à l&#8217;aide des plantes médicinales, comme le font plusieurs pays développés. Ils recourent à leurs forêts pour fabriquer les produits pharmaceutiques exportés dans le monde.



Sarah MANGAZA

JIPA 2022: ASA déplore le manque d’accès aux soins de santé de qualité des peuples autochtones pygmées de la RDC

Les peuples autochtones pygmées de la République démocratique du Congo plaident pour la sécurisation de leurs terres ancestrales, et leur implication dans la prise de décisions sur les ressources naturelles. En marge de la célébration de la journée internationale des peuples autochtones, ce mardi 09 août, certains membres de cette communauté ont insisté sur cet aspect.



« Les questions des terres et de forêts sont plus importantes pour les peuples autochtones pygmées de la RDC. Parce qu’ils sont les premiers occupants de ce pays. Ils ont gardé ces ressources intactes depuis des millénaires. Ils doivent donc participer dans la gouvernance de ces ressources naturelles, et la prise de décision sur celles-ci », a indiqué Dorothée Lisenga, coordonnatrice de la Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement et le Développement Durable (CFLEDD).



La République démocratique du Congo est en pleine réforme. Des réformes structurelles qui vont toucher les terres des communautés notamment, les communautés minoritaires pygmées. Selon le gouvernement, les différentes réformes ont pris en compte cette question. Cependant, les peuples autochtones pygmées restent peu sceptiques sur leur implication pratique dans la gouvernance.



En vrai, il s’agit pour ces communautés d’être consultées et écoutées, chaque fois que les questions d’intérêt général sur les terres et les ressources naturelles sont posées par l’Etat congolais. Car, la terre pour ces peuples est une source de vie.



« Ce sont eux qui connaissent et qui gèrent au quotidien ces ressources. Ils vivent en adéquation avec elles. Et disposent d’une gouvernance traditionnelle de l’environnement pour une gestion durable et rationnelle des ressources », a précisé Patrick Saidi, de la DGPA (Dynamique des Groupes des peuples autochtones).



Reconnus pour leurs capacités de résilience face aux changements climatiques, et leurs savoirs endogènes, les peuples autochtones sont célébrés chaque année par le monde entier. Une journée de réflexion sur l’état d’avancement des revendications de ces peuples. Pour cette année, le thème retenu a tourné au tour du rôle de la femme autochtone.



« La femme est l’épicentre de la transmission des savoirs. C’est elle qui passe 80% de son temps dans la forêt, et elle cultive un lien intrinsèque avec celle-ci. Souvent, dans la forêt, elle n’est pas seule. Elle est avec ses enfants.&nbsp; Donc, tout ce temps, elle le consacre d’un côté pour l’éducation ou la transmission des savoirs endogènes à ses enfants », a informé Monsieur Saidi.



Pour Priscilla Monirhe, jeune femme pygmée, c’est une fierté d’appartenir à cette communauté dont l’identité est très particulière. « C’est une force d’être autochtone pygmée. Car, toute ma vie je la résume en cela. Pour moi, c’est un patrimoine identitaire qui n’est pas semblable aux autres », a déclaré la chargée de programme à l’Alliance Nationale d&#8217;Appui et de Promotion des Aires et territoires du patrimoine Autochtone et Communautaire (ANAPAC).



Alfred NTUMBA

JIPA 2022 : Les autochtones pygmées de la RDC veulent la sécurisation de leurs terres et leur implication dans la prise de décisions

En marge de la tenue en Tunisie de 8ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), la JICA a informé du rôle qu’il compte jouer pour aider les pays africains à faire face aux multiples crises qu’ils subissent.&nbsp; Il s’agit notamment de renforcer la coopération avec les dirigeants africains pour renforcer la résilience du continent. Cette annonce a été faite ce mardi 9 août 2022, à Kinshasa.



Ce renforcement de coopération entre la JICA et les pays du continent devrait permettre de doter aux pays d&#8217;Afrique les moyens de leur propre développement à travers le développement de leurs économies, de l’agriculture, de l’éducation, l’alimentation, la santé et les infrastructures.



« Vous devrez savoir que lors des sessions des événements parallèles, la JICA, le PNUD, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), d’autres organisations internationales et les pays africains se sont toujours penchés sur les orientations visant à construire des infrastructures socioéconomiques plus résilientes et inclusives sur le continent africain et sur comment renforcer les relations diplomatiques entre Etats», a renseigné Hironobu Murakami, représentant résident JICA RDC.



L’Agence japonaise a profité de cette séance d’information pour rappeler que l’Afrique est confrontée à une crise complexe. L’invasion russe en Ukraine a créé une crise énergétique et alimentaire dans les pays africains, la stagnation économique causée par la pandémie de Covid-19 et les effets du changement climatique restent des défis majeurs à relever par les pays africains dans leur ensemble.



Confrontée à des perturbations des chaînes d’approvisionnement alimentaire, au COVID-19 et au changement climatique, l’Afrique a besoin d’une nouvelle approche du développement fondée sur l’autonomisation et les solutions locales. Le Japon promet d’aider les Etats africains à reconstruire en mieux leurs économies et ainsi lutter contre la pauvreté dans le chef de la population.



« En ce qui concerne le secteur social, nous nous sommes engagés au renforcement des systèmes de santé et de la capacité de contrôle des maladies, y compris la distribution de vaccins pour lutter contre la propagation des infections du COVID-19 », a rapporté M. Diemby, chargé du Programme développement des ressources humaines pour l’industrie à la JICA-RDC.



Cette 8ème TICAd sera placée sous le thème « Vers une Afrique résiliente, inclusive et prospère ». Cette édition se déroulera en deux temps. Des évènements parallèles se tiendront en ligne du 22 au 26 août et les réunions de haut niveau interviendront en présentiel du 27 au 28 août 2022.&nbsp; A travers la séance d’information de ce jour, la JICA invite le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi à marquer de sa présence à ces assises. Car, estime-t-elle, les échanges entre États seront d&#8217;une grande importance dans cette lancée de développement inclusif de l’Afrique.



« La TICAD 8 aura une résonance particulière en cette année 2022, alors que l’Afrique doit surmonter les conséquences économiques et sociales de la crise du COVID-19 et de la guerre en Ukraine. De plus, nous avons décidé de lancer de nouvelles activités pour combattre les maladies infectieuses, la crise alimentaire et s’intéresser aux questions liées au changement climatique en Afrique. Nous saluons l’engagement de la RDC dans cette démarche en étant un pays-solution », a révélé Monsieur Hironobu.



Les pays africains ont plus que jamais besoin de produire davantage sur leurs terres afin de gagner en autonomie alimentaire. La TICAD 8 mettra en lumière les éléments fondamentaux de la résilience à long terme dont l’agriculture, l’éducation, l’intégration régionale, l’alimentation, la santé, les infrastructures et l’intégration économique sans laisser pour compte les enjeux liés au changement climatique.



&nbsp;Nelphie Mie

Développement durable : TICAD 8, la JICA entend aider l’Afrique à construire sa résilience face aux crises multiples

L’eau continue à être une denrée très rare en République Démocratique du Congo, malgré son abondance. Son manque criant n’épargne personne. Même les hôpitaux sont à sa quête, tel du mercure. L’Hôpital Général de Référence de Kikwit, dans la province du Kwilu connaît un sérieux problème de manque d’eau depuis quelques années. Une situation toujours décriée par les autorités de cette institution, sans suite favorable.



“Notre situation n’a jamais changé. Nous manquons d’eau. Nous souffrons beaucoup.&nbsp; Depuis plusieurs années, nous décrions cette situation mais rien ne change. Il n’y a pas d’eau à l’Hôpital. Pour s’approvisionner, on transporte l’eau dans des bidons. C’est ce que nous avons toujours vécu. C’est très difficile. » S’est plaint le Médecin Directeur de l’Hôpital Général de Référence de Kikwit, le Dr Georges Kikoso Kutema. &nbsp;



Pour pallier un tant soit peu à cette situation, la Société Régideso de Kikwit a installé de l’eau prépayée au sein de l’Hôpital Général de Référence de Kikwit. Chose qui n’a apporté aucune solution malheureusement. A en croire le Médecin Directeur de cette institution de l’Etat, ce geste, en lieu et place d’apporter un soulagement, a rajouté un problème sur ceux qui existent déjà. Selon le Dr Georges Kikoso, payer des factures prépayées chaque mois n’est pas du tout à la portée des bourses de cet Hôpital.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



« La Régideso est venue nous installer une eau prépayée. C’est-à-dire que pour consommer l’eau, nous devons d’abord payer et dѐs lorsque nous atteignons la quantité d’eau payée, le compteur le signale et on nous coupe l’eau automatiquement. Nous ne sommes pas à mesure de payer des factures prépayées tous les mois, faute de moyens. Alors, nous sommes bloqués. Le problème est qu’il n’y a pas d’électricité à Kikwit. La Régideso nous a dit qu’elle fonctionne avec du carburant, alors il faut la participation de tout le monde pour que son travail marche. » &nbsp;S’est-il indigné.



Pour rappel, l’Hôpital Général de Référence de Kikwit est installé dans la zone de santé nord de la province du Kwilu. Il a une capacité d’accueil de 284 lits, avec un effectif de 621 agents dont 160 médecins et 305 infirmiers. Une responsabilité énorme du gouvernement qui, pourtant, ne semble pas y prêter attention. Il serait convenable de desservir cet Hôpital d’intérêt général en eau. L’eau c’est la vie, dit-on ! par conséquent, une institution hospitalière étant un lieu qui redonne la vie, ne devrait en aucun cas en manquer.



Sarah MANGAZA

Santé: L’eau, aussi rare que le mercure à l’Hôpital Général de Référence de Kikwit

Plusieurs jeunes de la ville de Kinshasa ont été sensibilisés sur les opportunités et le bien-fondé d&#8217;investir pour le bénéfice de la préservation de la forêt du bassin du Congo. Les conférenciers ont voulu par cet échange démontrer l&#8217;importance ecosystémique de cette zone faunique et floristique dont la RDC détient la plus grande partie. Cette conférence d&#8217;échange des jeunes a eu lieu le vendredi 29 juillet à Kinshasa.



« C&#8217;était un échange assez pertinent, parce qu&#8217;il s&#8217;est dégagé plusieurs actions que les jeunes devraient en principe entreprendre pour faire un plaidoyer auprès du gouvernement de la République, afin de mobiliser tous les moyens disponibles d’engager les jeunes dans l&#8217;action climatique. Mais aussi développer des activités concourant à la lutte contre la pauvreté et celles devant leurs octroyer des moyens possibles en termes d&#8217;emplois, d&#8217;opportunités d&#8217;affaires, pour assurer leur prospérité ainsi promouvoir une croissance durable », a expliqué Alain Parfait Ngulungu, expert en gouvernance climatique.



Ces assises ont plongé les différents participants et experts sur les discussions allant dans le sens de renforcer l&#8217;engagement de la RDC dans la préservation de cette zone. Ils attendent de créer cette connexion entre eux pour plus d&#8217;actions sur terrain.



« Cette conférence a été un levier très important, parce qu&#8217;elle a permis d&#8217;engager des discussions, de recueillir des préoccupations des jeunes sur ce qu&#8217;ils doivent faire, comment ils peuvent faire, où commencer en ce qui concerne la préservation des forêts du bassin du Congo », a ajouté Afy Malungu, coordonnatrice de ce projet au Pulitzer center.



La ville province de Kinshasa compte plus de 15 millions d&#8217;habitants et plus de 70% de sa population est composée des jeunes. Les actions dont les jeunes du bassin du Congo mettront en place seront une contribution à la sensibilisation d&#8217;autres jeunes sur la protection de la planète.



« Toute action menée quelque part à l&#8217;intention des jeunes, je pense qu&#8217;elle est appelée à porter des fruits. La plupart des jeunes présents ici, sont engagés dans une organisation quelconque. Alors je pense que tout ce qui a été donné ici ces jeunes pourront répercuter l&#8217;information à d&#8217;autres jeunes et tirer profit de ce qui a été l&#8217;objet de la discussion », a expliqué Miryam Iragi, conférencière.



Satisfaits de cette rencontre, les jeunes professionnels se disent prêts à s&#8217;engager dans l&#8217;action de préserver la forêt du bassin du Congo, pour lutter contre le changement climatique.



« J&#8217;ai trouvé beaucoup des potentiels dans cette rencontre. Elle m&#8217;a renforcée, donné le goût, enfin de motiver la jeunesse de la République à lutter contre le réchauffement climatique, ainsi que de rendre notre environnement sain », a raconté Désiré Musafiri, coordonnateur provincial de la communauté U report Kinshasa.



Un avis partagé avec le coordonnateur de la jeunesse verte Jordan Betshindo, « Nous appelons les autorités à mettre beaucoup d&#8217;action sur les rôles que devraient jouer les jeunes sur la question du changement climatique au pays pour redonner l&#8217;image du Congo en tant que pays solution ».



Signalons que cette conférence d&#8217;échanges et débat avec les jeunes professionnels du bassin du Congo a été organisée par Pulitzer center une organisation non gouvernementale de droits américain qui a pour objectif de rendre l&#8217;information un bien public en collaboration avec Habari RDC .



Déborah BATUSUE

Forêt : Pulitzer center et Habari RDC présentent des opportunités liées aux métiers verts

L’allaitement maternel est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé et assurer la survie de l’enfant. Dans le cadre de la célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel, d’aucuns pourrait chercher à savoir ce que c’est l’allaitement exclusif. Selon le Chef de Division de Communication au Programme National de Nutrition (PRONANUT), Damien Kambale Sabuni, c’est un geste naturel et réservé aux mammifères.



« La maman qui accouche est comme un mammifère car elle allaite son enfant après l’accouchement. On n’a pas besoin d’aller à l’école pour faire ça. C’est vraiment naturel. » A-t-il précisé.



Près de 2 nourrissons sur 3 ne sont pas allaités exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois de leur vie, comme cela est recommandé. Ce taux ne s’est pas amélioré en 20 ans. Raison pour laquelle, la première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi avait, à l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement maternel, lancé la campagne « plus fort avec le lait maternel uniquement », le 10 août 2021. Ceci, pour lutter contre la malnutrition.



« En République démocratique du Congo, seulement un enfant sur 2 est exclusivement allaité au sein. Vu les avantages de l’allaitement maternel, j’encourage toutes les congolaises et tous les congolais à soutenir, à protéger et à promouvoir l’allaitement maternel exclusif dès la naissance jusqu’à l’âge de 6 mois, sans rien ajouter au lait maternel ; même pas de l’eau. Ceci permettra à nos enfants d’avoir un bon départ dans la vie et d’être plus forts avec le lait maternel uniquement. Pour un Congo prospère et sans malnutrition. » Avait martelé la première dame.



L’organisme a besoin de 2 à 2,5 litres d’eau par jour pour bien fonctionner au quotidien. Pourtant, en ce qui concerne les nourrissons, l’eau est prohibée de 0, jusqu’à l’âge de 6 mois. A en croire ce nutritionniste du PRONANUT, le lait maternel contient tout ce dont l’enfant a besoin.



« Le lait maternel c’est le seul aliment idéal, incomparable que l’enfant peut recevoir de sa mère. Il est utile pour répondre à tous les besoins de l’enfant. De 0 à 6 mois. L’enfant n’a besoin de rien d’autre que le lait maternel parce qu’il contient l’eau nécessaire à 88%, il y a des protéines nécessaires pour constituer son corps, les vitamines pour lui protéger contre les maladies, le sucre pour lui donner de l’énergie et même de l’huile. Quand l’enfant prend le lait maternel pendant les 6 premiers mois, il couvre tous ses besoins. Quand nous parlons de l’allaitement maternel, c’est dès la naissance de l’enfant, du bébé. » A expliqué Damien Kambale Sabuni. &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;



Notons que PRONANUT, avec l’appui de l’UNICEF, mène des actions pour relever le taux de l’allaitement maternel exclusif sans eau au pays. Pour rappel, la semaine mondiale de l’allaitement exclusif est célébré la 1ѐre semaine du mois d’août de chaque année.        



Sarah MANGAZA

Santé : L’allaitement exclusif, un moyen efficace pour lutter contre la malnutrition

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a apporté son soutien humanitaire en vivres et non vivres aux familles des victimes des manifestations anti-Monusco, laquelle manifestation a occasionné&nbsp; 36 morts et 170 blessés au Nord et Sud-Kivu. Cette annonce a été faite par Modeste Mutinga, ministre des Affaires sociales, au cours d’un briefing de presse animé conjointement&nbsp; par les ministres de l’industrie et celui de la communication et Médias le mardi 02 Août 2022, à Kinshasa.



&#8220;Le gouvernement n’est pas resté indifférent face à cette situation. Nous avons apporté une aide en vivres et non vivres aux victimes notamment les familles éplorées et les blessés des incidents. Il ya eu aussi&nbsp; une assistance pour l’organisation des obsèques tant à Goma qu’à Butembo &#8220;, a-t-il fait savoir.&nbsp;



Faisant partie de la délégation&nbsp; gouvernementale dépêchée par le chef de l&#8217;État à Goma, Modeste Mutinga a annoncé une série des mesures prises par le gouvernement congolais pour assister les victimes. Parmi les mesures figurent notamment la mise en place de la couverture santé Universelle et la gratuité de l’enseignement de base.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



&nbsp;&#8220;La première politique mise en place par le gouvernement consiste&nbsp; à remettre la paix dans cette partie du pays. Selon les statistiques,&nbsp; il y a plus ou moins 7 millions de personnes qui sont dans l’insécurité alimentaire. La situation délicate, il ya un seul préalable, l’instauration de la paix. Et le gouvernement s’en occupe sur le plan politique, social et militaire&#8221;, a-t-il ajouté.



Patrick Muyaya a pour sa part déploré les graves incidents de Kasindi et a affirmé que les responsables ne feront plus partie de la MONUSCO. Avant d’annoncer&nbsp; le retrait de cette force onusienne dans les tous prochains jours.



&#8220;Le mandat principal de la MONUSCO c’est la protection des civils. On ne peut pas accepter que les casques bleus tirent à bout portant et de sang froid sur la population qu’ils sont censés protéger &#8220;, a-t-il conclu.



Nelphie MIE

Alimentation : Le gouvernement  congolais apporte de vivres et non vivres aux familles des victimes de la manifestation anti-Monusco

L’Agence congolaise de l’Environnement (ACE), a procédé ce mardi 2 août 2022, à la sensibilisation et au renforcement des capacités des opérateurs judiciaires venus de diverses juridictions, de divers offices de parquets et des différents barreaux de la ville province de Kinshasa. Ces Hommes de la loi ont été édifiés sur le processus d’évaluation environnementale et sociale en République démocratique du Congo.



Durant deux jours, il est question de faire connaître aux magistrats et avocats, les différentes infractions de la loi N 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement, leurs régimes répressifs, la procédure à suivre ainsi que les personnes civilement et pénalement responsables.



« Pour que l’ACE puisse réellement travailler dans les conditions les mieux possibles, il est important que d’une part les opérateurs du secteur soient au courant de cette loi et ses mesures d’application. Nous avons pensé que c’est vraiment utile que nous puissions nous entretenir avec les opérateurs judiciaires pour avoir la même compréhension et le même entendement concernant les textes légaux relatifs à la protection de l’environnement », a fait savoir Jean-Claude Emene, chargé de mission à l’ACE.



Présente à cette rencontre, la vice-premier ministre en charge de l’environnement et développement durable, Eve Bazaiba a souligné que l’implication des opérateurs judiciaires dans ce processus va sans nul doute, concourir non seulement à la vulgarisation de la loi précitée, mais aussi et surtout, aider l’ACE à réaliser à bon escient sa noble mission de l’évaluation environnementale et sociale.



« Les différents instruments légaux et réglementaires qui seront mis à la disposition de ces opérateurs judiciaires ne seront qu’à titre indicatif dans la mesure où&nbsp; ils devront être complétés par ceux du ressort&nbsp; sectoriel. Lesdits&nbsp; instruments serviront d’outils concrets de vulgarisation et d’appel à leur mise en application effective tant par le promoteur des projets que par tout autre partie prenante. Il sied de signaler que la conduite du processus de l’évaluation environnementale des activités de développement n’est pas l’apanage d’un seul ministère, d’un seul secteur ou d’un seul établissement qui est l’ACE&nbsp; mais c’est une affaire de tous ». a-t-elle fait savoir.



A la fin de cette formation, les opérateurs judiciaires auront pour mission d’appuyer cette agence dans ses missions régaliennes pour s’assurer de la prise en compte des dispositions juridiques nationales en matière de sauvegarde environnementale et sociale dans la conduite de ses activités. L’ACE attend étendre dans les jours qui suivents, la vulgarisation de cette formation dans toutes les provinces de la RDC.



Nelphie MIE

Environnement : L’ACE sensibilise et renforce les capacités des opérateurs judiciaires de Kinshasa

« En ce qui concerne les études environnementales ou la compatibilité entre l&#8217;exploitation pétrolière et la protection de l&#8217;environnement. Le gouvernement de la RDC réitère ses engagements et sa position du pays-solution face aux enjeux du climat ». C&#8217;est ce qu&#8217;a fait savoir la vice-premier ministre, Eve Bazaiba devant la presse congolaise.



Répondant aux préoccupations des organisations de la société civile, la vice-premier ministre Eve Bazaiba a indiqué que la pollution à travers le monde est à un pourcentage élevé, et l&#8217;Afrique dans son ensemble n&#8217;est responsable que de 4% de pollution, 80 % de responsabilité de pollution est de G20, les 20 pays industrialisés. Le 16 autres pourcent, c&#8217;est des pays à industrie intermédiaire.



Dans une lettre à l&#8217;attention du chef de l&#8217;Etat, la dynamique POLE a évoqué la contradiction qu&#8217;a la vision de la RDC de garder le lead comme pays-solution pour le changement climatique. L&#8217;exploitation des blocs pétroliers n&#8217;est pas compatible aux contributions déterminées au niveau national révisée en 2021, pour la période 2021-2030. Ces engagements veulent que la RDC réduise de 21% ses émissions et rehausse ses objectifs d&#8217;atténuation, d&#8217;adaptation et des réformes en vue de réaffirmer son caractère de pays-solution à travers son immense massif forestier et son dense réseau hydrographique.



&#8220;Nous la RDC nous ne sommes pas un pays émetteur de pollution mais nous sommes pays solution. C&#8217;est-à-dire la solution basée sur la nature pour juguler cette pollution c&#8217;est en Afrique. Nous sommes parmi les 10 premiers pays du monde qui font en sorte que le monde respire aujourd&#8217;hui par notre bassin du Congo qui est devenu le premier poumon du monde,&#8221; a expliqué Madame Bazaiba.



À&nbsp; l&#8217;en croire parmi les potentiels dont la RDC détient,&nbsp; ce sont les ressources naturelles dont les minerais utilisés&nbsp; pour diversifier l&#8217;économie, s y trouve aussi le pétrole, et le potentiel environnemental. La transformation de nos ressources naturelles notamment le pétrole que nous devrions exploiter n&#8217;est pas incompatible à la protection de la nature.



&#8220;Nous avons nos forêts qui séquestrent, le CO2 que nous n&#8217;avions pas émis, nous avons nos tourbières, mais il est de notoriété publique que sous nos tourbières, il y a le pétrole, et nous ne pouvons pas rester à le contempler, et nous n&#8217;allons pas exploiter notre pétrole pour vivre mais pour survivre car, le gouvernement a la responsabilité d&#8217;atteindre les objectifs de développement durable d&#8217;ici 2030 pour ne pas être considéré irresponsable,&#8221; a-t-elle martelé.



Eve Bazaiba a rassuré l&#8217;opinion que l’objectif du gouvernement pour la protection de l’environnement est tout à fait compatible, « nous protégeons l&#8217;environnement et la population parce que ces actions incluent aussi l&#8217;être humain qui est au centre de ces préoccupations. Nous protégeons l&#8217;arbre c&#8217;est vrai, le tout pour la survie de la population parce que c&#8217;est les tourbières qui donnent l&#8217;oxygène et, nous ne pourrions pas laisser cela et faire mourir l&#8217;homme de la faim, l&#8217;impossibilité de l&#8217;accès au soin de santé , à l&#8217;éducation et les infrastructures. Tout proviendra dans le moyen que nous devrions atteindre les objectifs de développement durable&#8221;, a-t-elle ajouté.



Deborah BATUSUE

Blocs pétroliers : Eve Bazaiba, « la RDC n’est pas un pays émetteur de pollutions mais un pays solution »

Contrairement aux accusations des organisations non gouvernementales et internationales sur la protection de l’environnement, les autorités de la République démocratique du Congo ont certifié qu’aucune loi n’a été violée quant au projet portant exploitation et exploration de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Cette confirmation émane de la vice-premier ministre, ministre de l’environnement et développement durable, Eve Bazaïba.



C’était au cours d’un briefing conjoint du gouvernement, animé par Eve Bazaïba en compagnie de Didier Budimbu, ministre des Hydrocarbures et Patrick Muyaya, ministre de communication et média.



« Aucune loi n’a été violée dans le processus du lancement des appels d’offres. Les préparatifs du lancement de ces appels d’offres ont commencé bien avant mon arrivée dans ce ministère. Nous avons continué et accéléré le travail », a précisé la vice-premier ministre et ministre de l’environnement et développement durable de la RDC.



Didier Budimbu a confirmé la véracité de ses chiffres avancés en précisant qu’ils les sont d’après les résultats des études menés par deux cabinets internationaux. Le sous-sol congolais contiendrait les ressources pétrolières brutes estimées à près de 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz, dans le lac Kivu.



« Les recherches ont commencé depuis les années 1970 et 1980. Ça ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons finalisé pour avoir une certaine certitude de ce que nous allons mettre à disposition des gens qui vont soumissionner. Nous avons travaillé avec des sociétés internationales reconnues qui ont pu certifier ce que nous mettons à la disposition des soumissionnaires », a déclaré Didier Budimbu, ministre congolais des hydrocarbures.



Des chiffres que certaines organisations de la société civile jugent surestimés. « Nous avons demandé dans un plaidoyer au chef de l’État et du gouvernement de surseoir la démarche de la vente aux enchères initiée par l’Etat. Jusqu&#8217;à aujourd&#8217;hui aucune étude d’impact n’a été mise à la disposition de la société civile environnementale. Nous ne pouvons pas nous aligner à cette démarche », peut-on lire dans un communiqué de la Dynamique POLE.



Plusieurs autres organisations de la société civile congolaises ont saisi le président de la République pour cette même cause. « Greenpeace Afrique dénonce cette mise en vente des blocs pétroliers et gaziers qui risque de mettre en péril les écosystèmes, étant donné que le projet pourrait toucher entre autres les aires protégées », peut-on lire dans le communiqué de cette organisation non gouvernementale.



Pour rappel, la cérémonie officielle du lancement d’appels d’offres internationaux des 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers a eu lieu jeudi 28 juillet dernier à Kinshasa. Elle a été présidée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.



Albert M

Blocs pétroliers : Le gouvernement rassure, « Les recherches ont été menées depuis 1970 par des cabinets internationaux »

L’anesthésie est la suppression des sensations. Elle vise à permettre une procédure chirurgicale moins douloureuse. L’anesthésie peut viser un membre, une région ou encore l’organisme entier, appelé anesthésie générale. L’anesthésie est aussi pratiquée dans les cas de douleurs chroniques. Le domaine de la médecine qui étudie et pratique l’anesthésie est l’anesthésiologie. Un technicien anesthésiste dit à quoi elle consiste.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Environews rdc est allé à la rencontre d’un anesthésiste pour en savoir plus sur cette pratique.



« L’anesthésie ne guérit pas. Elle aide à la pratique de la chirurgie. Elle aide à pratiquer la chirurgie. Pour la pratiquer il faut bien le faire pour sécuriser le malade. Pour ça, il existe des normes à respecter car elle dépend de la sensibilité d’une personne à une autre, mais la dose à administrer est déjà connue. Je prends un exemple, je donne de la kétamine 2 mg kilo a un malade mais il ne dort pas. Je ne peux en rajouter. Je dois plutôt chercher à comprendre pourquoi il ne dort pas. Peut-être que la kétamine est suffisante mais il me faut ajouter un autre produit pour que j’obtienne ce que je veux. C’est un travail spécifique d’un anesthésiste. Il n’y a que lui qui sait ce qu’il faut faire et comment le faire.» A dit le Technicien anesthésiste Marius Kimbien.



Cette spécialité médicale a révolutionné la médecine en permettant une chirurgie de qualité. L’utilisation des techniques d’anesthésie moderne est l’un des piliers de la récupération rapide après chirurgie qui réduit les complications et permet au patient de retrouver plus rapidement ses moyens et son autonomie. Mais, cela n’est possible que si l’anesthésiste a respecté les normes de cette pratique.&nbsp;&nbsp;



« Quand on n’est pas anesthésiste c’est compliqué. C’est pourquoi nous nous battons aujourd’hui pour que ce secteur soit réglementé, afin d’éviter du n’importe quoi. Ce qui est vrai est que notre pays compte trop peu d’anesthésistes. Raison pour laquelle il y a trop de charlatans. Ils peuvent tomber dans ce genre de pratique. Soit il donne une dose moindre et le malade ne dort pas ; soit il donne une très forte dose et cela crée des dégâts. »&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Les professionnels de la santé sont unanimes sur le fait qu’une anesthésie mal administrée peut ôter la vie. D’où, la nécessité de former les anesthésistes. Cela limiterait les erreurs en chirurgie. 



Sarah MANGAZA

Santé : Que retenir de l’anesthésie en chirurgie ?

Le Ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité Olivier Mwenze Mukaleng a, au cours de la soixante-troisième réunion du conseil des ministres du vendredi 29 juillet 2022, fait le rapport sur la situation de la baie de Ngaliema en rapport avec la Regideso SA et la spoliation de la carrière de la Masse filtrante située dans la commune de Maluku, à Kinshasa.



A en croire le compte rendu de cette réunion du conseil des ministres, le ministre Olivier Mwenze Mukaleng est revenu sur le cas de lotissement des terres dont les constructions le long des berges. Ces constructions menacent le site de captage d’eau de la Régideso.



« Toutes ces constructions érigées dans cette zone non aedificandi doivent être démolies et, au regard de la loi, aux frais de leurs constructeurs ou propriétaires sans aucune indemnisation. Ainsi, l’Etat aura tiré toutes les conséquences de droit qui s’imposent en rétablissant la Regideso SA dans ses droits et dans l’intérêt supérieur de nos populations ». A-t-il déclaré.



Au cours de cette réunion, le ministre des ressources hydrauliques et de l&#8217;électricité a en outre, rappelé que sur instruction du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de la cinquante-deuxième réunion du conseil des ministres du 04 mars 2022, il lui avait été demandé de chercher les voies et moyens pour remettre la Régideso SA dans ses droits au sujet de la carrière de la masse filtrante de Maluku qu’elle exploite de manière ininterrompue depuis 1971.



Le Ministre Olivier Mwenze Mukaleng a alors fait l’historique du conflit qui oppose la société Sciport et la Regideso SA à ce sujet. « L’accompagnement des membres du gouvernement, notamment le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, et du ministre des Affaires Foncières a été sollicité pour la préservation de la carrière de Maluku, unique site connu en République démocratique du Congo où se trouve le sable quartzeux calibré avec une granulation conforme aux besoins de traitement d’eau ».A-t-il insisté.



Le conseil a pris acte de ce rapport. Pendant que le gouvernement étudie les voies et moyens pour faire respecter les droits de la Régideso, cette société ayant la charge de desservir la population en eau potable, ne semble pas du tout se souvenir de ses devoirs envers cette population et moins encore de ses droits.



C&#8217;est le cas de la population de Mont Ngafula, sur la route Lutendele. Ces habitants disent n&#8217;avoir pas été desservis en eau depuis plus de 5 mois. Mais, ils voient les eaux passer sous leurs nez tous les jours, provenant des tuyaux troués.



« Regardez vous-même comment la route est mouillée. Il n&#8217;y a même pas où mettre les pieds. On se croirait en pleine saison de pluie. Ce qui est énervant et désolant est que cette eau qui coule sur cette route du matin au soir, n&#8217;arrive pas dans nos maisons. Il y a 3 ou 4 mois, l&#8217;eau ne coulait que de 1h à 3h ou 4h du matin. Là, tu as le choix entre dormir ou veiller pour puiser de l&#8217;eau. C&#8217;est très pénible. Maintenant, plus rien ! Ça fera bientôt 6 mois », s&#8217;est indignée une habitante de la route Lutendele.



Si la Régideso a des droits, elle ne devrait pas perdre de vue qu&#8217;à côté de ses droits, elle a également des devoirs. L&#8217;eau étant la vie, en priver les populations devrait être considéré comme un crime. D&#8217;où, la nécessité du gouvernement, de se pencher sur les devoirs de cette société de la même manière qu&#8217;il le fait pour ses droits.



« Il y a peu, j&#8217;ai failli me faire violer par des malfaiteurs car il me fallait impérativement trouver de l&#8217;eau. Ayant appris que les avenues voisines reçoivent l&#8217;eau autour de minuit, nous sommes allés en chercher, mon petit frère et moi. Alors, des bandits nous ont interceptés et ont pris mon téléphone portable. Grâce à nos cris, ils n&#8217;ont pas réussi à me violer », a expliqué une jeune fille du quartier Mideda, à Lutendele.



Sarah MANGAZA

Ressources hydrauliques : Olivier Mwenze Mukaleng fait le point sur les difficultés de la Regideso

Réagissant aux questions des journalistes sur le volte-face de la RDC face à ses engagements pris lors de la COP26, à Glasgow, Eve Bazabiba, vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable a invité les pays pollueurs à remplir leur part du contrat au lieu de condamner la RDC, pays résolument engagé vers le développement socioéconomique de sa population. Elle a fait cette déclaration lors du briefing de presse organisé ce 30 juillet, à Kinshasa.



« Nous attendons du G20 le respect de leurs engagements. La communauté internationale et les pays pollueurs ont pris l&#8217;engagement il y a plus de 10 ans de contribuer en raison de 100 milliards chaque année. Aucun pays n&#8217;a respecté son engagement sur le climat et les services rendus par nos forêts valent plus que ça ». A-t- elle tonné.



Au moment où les organisations tant nationales qu&#8217;internationales pointent du doigt la RDC pour avoir lancé le processus des appels d&#8217;offres pour le 30 blocs pétroliers et gaziers, Eve Bazaiba a exhorté les pays pollueurs à faire preuve d&#8217;éthique. A l&#8217;en croire, l&#8217;Afrique dans son ensemble ne pollue qu&#8217;à 4%. Les 80% qui restent, ce sont les pays du G20.



« Nous appelons les partenaires internationaux de la RDC à accompagner le pays-solution au problème de changement climatique plutôt que de le condamner », a-t-elle déclaré.



Elle a par ailleurs rassuré que les études ont été menées en amont par les scientifiques et experts avant le lancement de ces appels d&#8217;offres sur les blocs pétroliers et gaziers. « Je voudrais rassurer l&#8217;opinion que nous n&#8217;allons pas travailler en sauvage. Notre objectif est tout à fait compatible. Ces appels d&#8217;offres ne gêneront pas l&#8217;humanité. Notre souci c&#8217;est de protéger l&#8217;homme et l&#8217;environnement », a-t-elle fait savoir.



Eve Bazaiba a par ailleurs informé que depuis la signature à Glasgow de l’accord entre la RDC et le fonds CAFI, par le chef de l&#8217;état Félix Tshisekedi et le premier ministre britannique Boris Johnson, aucun décaissement n’a encore été fait. Cet accord prévoit le décaissement de 500 millions de dollars sur 5 ans, en faveur de la RDC pour financer la préservation de ses forêts. Eve Bazaiba



Nelphie MIE

Blocs pétroliers : Eve Bazaiba, « Nous attendons de pays du G20, le respect de leurs engagements »

« En tant que Ministre du Développement durable, j&#8217;ai une responsabilité, une redevabilité envers le peuple congolais. Je ne pense pas que Greenpeace qui fustige l&#8217;exploitation de nos ressources ait une redevabilité ou une quelconque responsabilité devant le peuple Congolais », a dit la Vice-premier Ministre en charge de l&#8217;environnement et du développement durable, Eve Bazaïba, lors d’un briefing de presse organisé à Kinshasa, ce samedi 30 juillet.



Eve Bazaïba, abordant le sujet du lancement de la vente aux enchères des blocs pétroliers, s&#8217;est indignée du fait que le pays soit incapable d&#8217;assurer la survie de sa population tout en ayant des ressources. « Nous sommes un gouvernement. Nous avons la responsabilité d&#8217;atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d&#8217;ici 2030. Sinon, nous serons qualifiés de gouvernement irresponsable. Nous avons des ressources mais sommes incapables d&#8217;aider la population à lutter contre la faim. Pourtant, gouverner c&#8217;est prévoir ». A-t-elle déclaré.



Pour Eve Bazaiba, ça fait 50 ans que le Gabon exploite le pétrole et cela soutient son économie. Pourtant, il n&#8217;a que 10% des forêts. « Nous sommes importateurs pendant que les prix sont fixés, et imposés au peuple », s’est-elle indignée.



De son côté, le Ministre des Hydrocarbures, Didier Bidimbu, présent à ce briefing est allé dans le même sens. Il a insisté sur le fait que l&#8217;exploitation de ces blocs pétroliers sera très bénéfique pour le bien-être de la population congolaise.



« C&#8217;est une question de survie. Ce pays doit changer. La population doit vivre mieux. Ça, c&#8217;est d&#8217;abord au niveau du pétrole avec mon ministère. En ce qui concerne l&#8217;agriculture, il y a également des réformes au niveau du ministère. Un travail est en train d&#8217;être fait. Ceci, pour sortir la population de la pauvreté. Nous avons lancé la vente aux enchères de nos blocs et allons suivre la procédure jusqu&#8217;au bout », a-t-il renchéri.



A la question de savoir si cette exploitation du pétrole ne viendra pas allonger la liste des minerais exploités au pays sans changer la vie de la population congolaise, le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a répondu en ces termes, je cite : « On a jamais véritablement exploité le pétrole ici, pourtant nous avons le graben Albertine et le Tanganyika pour ça. Et, pendant ce temps, nos populations doivent aller à l&#8217;école, être soignées et vivre dans de meilleures conditions. Le fait que le monde s&#8217;agite au sujet de cette exploitation, prouve à suffisance ce que nous représentons pour l&#8217;humanité ». Fin de citation.



Et, à la Vice Premier Ministre en charge du développement durable d’ajouter : &#8221; C&#8217;est l&#8217;approche de l&#8217;exploitation qui n&#8217;a jamais été bonne. Nous avons longtemps laissé exploiter le brut de nos matières premières mais maintenant, le gouvernement est orienté vers la transformation locale pour leur donner une plus-value et c&#8217;est là que la population va se retrouver. Nous tendons vers la gratuité des soins médicaux, l&#8217;éducation, l&#8217;autonomisation de la Femme&#8230; Nous devons atteindre les objectifs de développement durable d&#8217;ici 2030.&#8221; A-t-elle martelé.



Pour rappel, le gouvernement a lancé les appels d&#8217;offres de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers en RDC. Ceci, dans le souci d&#8217;améliorer les conditions de vie de la population. Le lancement officiel de la vente aux enchères de ces blocs est intervenu jeudi 28 juillet 2022 par le garant de la nation, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à Kinshasa.



Sarah MANGAZA

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