L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé le vendredi 25 Octobre 2019, un projet visant à renforcer les institutions de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la sécurisation des sites miniers et la lutte contre le trafic illicite de minerais, deux problématiques qui alimentent l’instabilité et entravent le développement inclusif en RDC.
« Ce projet, financé par le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique à travers le Bureau International chargé de la Lutte contre les Stupéfiants et de l’Application des Lois du Département d’Etat, s’étendra sur une durée de 18 mois et couvrira les provinces du Nord et Sud-Kivu », indique un communiqué de cette organisation.
« Nous devons apprendre à composer avec nos déchets de telle sorte qu’ils ne nous empoisonnent plus l’existence. Mon livre, Dealer Avec Ses Déchets, est une invitation à l’amitié ou à l’amour avec nos déchets ». C’est l’essentiel de la conclusion d’une expérience personnelle sur la gestion des déchets dans les grandes agglomérations africaines. Une expérience que partage Patrick Kasele Mbungu, auteur et activiste congolais de l’environnement connu pour son implication dans la recherche des solutions durables pour la gestion des déchets à Kinshasa.
Pour cet auteur dont la plume ne cesse de séduire les amoureux de la nature et de la lecture, la question de la consommation et de la production durables (CPD) en Afrique reste une préoccupation pour les âmes sensibles. « Durant ces 7 dernières années, j’ai lu des documents, suivi des documentaires, participé à des conférences et ateliers, observé comment les déchets sont perçus et traités dans différents pays d’Afrique, échangé avec des spécialistes et les consommateurs eux-mêmes. C’est tout un cocktail d’expériences qui m’a tant donné en termes de savoirs et savoir-faire. Il m’a paru essentiel de partager ce que j’ai reçu jusque-là à travers ce petit ouvrage », s’est-il livré à cœur ouvert au micro d’Environews. Continuer la lecture de Salubrité : « Dealer Avec Ses Déchets », un livre qui présente une analyse introspective de la gestion des déchets en Afrique→
La mise en œuvre de l’édit n°05-2018 portant fixation des modalités de répartition de rétrocession des recettes issues de la redevance de superficies concédées aux Entités Territoriales Décentralisées (ETD), a fait l’objet d’un atelier d’échange et de partage entre les parties prenantes dans la gouvernance forestière, ce 25 juillet 2019, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur.
« Nous avons tenu cette réunion d’échange avec les parties prenantes pour que la bonne gouvernance s’instaure. Avec l’implication et l’engagement de chaque partie, nous croyons que la gestion des ressources serait durable pour un développement local» a souligné Kas Muteba, directeur des programmes de l’ONGD OCEAN.
En vue de contribuer à la réduction de la pollution due aux déchets ménagers, sur l’ensemble de la ville de Kinshasa, l’entreprise Assainissement et Technologie (ASS TECH), se lance un défi de transformer ces ordures en une source de revenus et réduire les pollutions auxquelles la population kinoise est très exposée. C’est le message clé lancé par le directeur général de cette entreprise, Jérémie Kilubu, dans une interview exclusive accordée à Environews, en marge de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement.
« Nous avons travaillé dans le temps comme une Asbl spécifiquement dans la commune de N’djili. Aujourd’hui. Nous évoluons comme une entreprise avec la possibilité d’aller plus loin qu’une simple Asbl et offrir une vaste gamme de services à la ville de Kinshasa et aux particuliers», a indiqué Jérémie Kilubu, Directeur général de cette entreprise.
Les parties prenantes intervenant dans le secteur des foyers améliorés se sont retrouvées à Kinshasa, ce mardi 07 mai, dans le cadre de leur Assemblée générale extraordinaire, en vue de réfléchir sur les nouvelles stratégies susceptibles de redynamiser leur entité, et adopter des solutions adéquates pour rendre efficiente les solutions qu’elle propose dans lutte pour l’autosuffisance dans la cuisson en RD Congo.
Foyer amélioré JIKO MAMU de l’entreprise Biso na bino, membre de l’ACFCA.
Réunis au sein de l’ACFCA (Alliance congolaise pour les foyers et combustibles améliorés), les acteurs de cette organisation non gouvernementale ont à travers les travaux de cette Assemblée générale extraordinaire, focalisé leurs réflexions sur la promotion des foyers améliorés sur les marchés de Kinshasa et de toute la République démocratique du Congo.
« Le ministère de l’Environnement et Développement durable à travers le PIF (Programme d’investissement pour la forêt), a recruté un juriste non seulement pour assister l’Alliance sur la promotion des foyers améliorés, mais également pour réviser son texte organique. Grâce à cet accompagnement, nous allons protéger nos forêts » a déclaré Gustave Matayabo, président du Conseil d’administration de l’ACFCA. Continuer la lecture de Economie verte : Le PIF apporte un appui à la redynamisation de l’ACFCA→
En 2014, la consommation du riz en Afrique subsaharienne était estimée à environ 26 millions de tonnes. Sur ce chiffre, 13 millions de tonnes, représentant environ un tiers de ce qui se négocie sur le marché mondial, ont été importées en Afrique. La consommation du riz en Afrique devrait atteindre 34,9 millions de tonnes d’ici 2025. Sur ce chiffre, 12,6 millions de tonnes seront importées pour un coût d’environ 5,5 milliards de dollars américains par an.
La demande de riz en Afrique augmente en raison de la croissance démographique, de l’augmentation de la consommation par habitant et d’une préférence croissante pour le riz de qualité supérieure liée à une urbanisation accrue.
Nairobi la capitale Kenyane accueille dès ce 17 septembre, la septième session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement. Une rencontre spéciale convoquée par cette instance, en raison de l’urgence de préparer les Etats Africains pour les conférences internationales imminentes parmi elles, la quatorzième conférence de la convention des nations-unies sur la diversité biologique en Egypte, la COP 24 en Pologne et la quatrième session de l’assemblée des nations-unies sur l’environnement au Kenya.
Traduire les politiques environnementales en actions grâce à des solutions innovantes, c’est le thème retenu pour cette session extraordinaire de conférence interministérielle Africaines. La nécessité d’investir dans des solutions et des interventions novatrices et de promouvoir la consommation et la production durables est en tête de l’ordre du jour de ce rendez-vous.
Le continent Africain détient 30% des réserves minérales mondiales, environ 65% de ses terres arables et 10% de ses sources d’énergies renouvelables internes. Ses pêcheries sont estimées à 24 milliards de dollars et le continent abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Ce tableau peint prouve que des politiques environnementales ciblées peuvent apporter des solutions au développement socio-économique durable et à la réduction de la pauvreté dans tout le continent.
« La transformation structurelle de l’économie Africaine se trouve dans les mains des africains et nulle part ailleurs. Entant qu’ONU-Environnement et d’autres partenaires, nous sommes là pour assister mais les gouvernements africains sont en première ligne. Ce n’est pas le capital humain ou les ressources naturelles qui manquent à l’Afrique, mais plutôt les vraies solutions durables », a déclaré Juliette Biao directrice régionale Afrique de l’ONU-Environnement. Continuer la lecture de Environnement : Des solutions innovatrices au menu de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement→
L’Agence américaine de développement USAID a procédé au lancement du projet « FEED THE FUTURE », ce mardi 14 novembre à Bukavu. Ce nouveau projet de 5 ans a été lancé par le Directeur de l’USAID – Sud Kivu, lors d’une journée portes-ouvertes organisée dans la concession de l’Organisation Tétra-Tech, au quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda.
Ce projet vise à valoriser les chaines des valeurs des filières café, soja et haricots dans les territoires de Kabare, Walungu et Kalehe en vue d’améliorer la production et la commercialisation de ces produits. Au cours de cette activité, les acteurs œuvrant dans le secteur agricole, de micro finances, des réseaux de communications ont exposé leurs différents produits en grandes parties fabriqués à base du café, du soja, et de haricot.
Pour Christopher Tocco, directeur de l’USAID au Sud-Kivu, ce projet pourrait améliorer les conditions de vie de près de 60 mille ménages vulnérables, par l’accès aux intrants agricoles et au système des marchés de vente de leurs produits. Ce projet appuiera quatre composantes notamment les filières agricoles, l’appuie spécifique aux productions du café de spécialités, la promotion des partenariats public privé et l’appui aux petits producteurs.
Présent à la cérémonie du lancement de ce projet, Eleteur Musege, opérateur économique du secteur agricole de la FEC (Fédération des entreprises du Congo), Sud-Kivu, s’est réjoui de ce projet qui, selon lui, pourrait contribuer à la réduction de la pauvreté. il a par la même occasion, invité les autres commerçants à arrêter l’exportation frauduleuse du café pour valoriser cette culture et contribuer au développement économique de la province.
La République démocratique du Congo pourra abriter le FEVAC (Fonds de l’économie verte en Afrique centrale). Tandis que Brazzaville abritera le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. C’est ce qui ressort des échangent entre experts, lors de la Conférence des ministres de l’Environnement de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Est. Cette annonce a été faite à Brazzaville, le mercredi, 04 octobre par Honoré Tabuna, Expert de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale).
Ministre Congolais en charge de l’environnement, Amy Ambatobe saluant le Premier Ministre de la République du Congo, Clément Mouamba, lors de l’ouverture du segment de haut niveau de la Conférence des Ministre de l’environnement et des Finances de la CEEAC et CAE
Dans une interview accordée à ENVIRONEWS RDC, le Ministre congolais de l’Environnement et Développement durable, Amy Ambatombe a affirmé la détermination de son pays à abriter ce fonds, étant donné que la RDC occupe le ¾ des forêts du Bassin du Congo.
« Nous avons, en dehors du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, le Fonds vert pour l’économie verte en Afrique Centrale, auquel la RDC a déjà financé à hauteur de 2 millions de dollars américains, et pour lequel nous nous battons pour que le siège soit abrité par la République démocratique du Congo », a-t-il informé.
La RDC est le premier pays à avoir contribué au FEVAC à hauteur de deux millions sur les trois millions de dollars américains convenus par les Etats, pour le démarrage de ce fonds.
Revenant sur la question de la ratification de l’Accord de Paris, Amy Ambatobe rassure que tout est mis en marche pour que cet acte institutionnel soit posé dans un plus bref délai. « Le gouvernement de la République démocratique du Congo a bien endossé cela à travers le Conseil des ministres tenue le vendredi dernier. Et que le projet de ratification a été transmis à l’Assemblée nationale. Je crois que d’ici plus tard, 20 octobre, ce projet de loi va être ratifié », a-t-il déclaré.
Rappelons que le Fonds de l’économie verte en Afrique centrale a été créé et adopté à Kinshasa en octobre 2014, par les ministres de l’Economie et des Finances de la CEEAC. Il vise la promotion de la transformation structurelle du système de l’économie des ressources naturelles en général et celle du système de l’économie du bois en particulier.
Le ministre provinciale des mines, énergie et hydrocarbures, Apollinaire Bulindi a informé que la société canadienne d’exploitation de l’or au Sud-Kivu et Maniema Banro mining corporation doit à la province sept millions de dollars américains, en termes de redevances dues à la Province du Sud-Kivu. L’annonce a été faite par le ministre, lors d’une interview accordée à notre correspondant, ce jeudi 21 septembre.
Installation de Banro Mining.
«Cette société aurifère ne veut pas payer cette importante somme d’argent à la province. La défense de Banro soutient que l’exploitation a débuté alors que le pays était en guerre », a déclaré Monsieur Bulindi, et de renchérir, « Banro exporte plusieurs tonnes d’Or en provenance de la province du Sud-Kivu, et doit seulement retourne 1% de l’exploitation à la province, mais cette entreprise tire des couvertures de différents bureaux, pour échapper à cette redevance ».
En 2015, Banro devait à la province du Sud-Kivu, la somme de 1,2 million de dollars sur un bénéfice de 33 millions de dollars américains qu’elle a réalisé. Cela a été reconnu par le chargé de relations avec le gouvernement de l’entreprise, lors d’une réunion à Kinshasa, en septembre 2016. Depuis, rien n’a été fait.
« Ils ont 800 milles à donner à la province sur une taxe à titre de royaltie de 2 millions qu’ils ont gagné. Ils nous doivent encore 432 mille dollars de taxes sur la superficie de concessions minières et 1% de rémunération de services sur l’exploitation », a précisé le ministre, qui réclame haut et fort cette somme d’argent car a-t-il déclaré, « je suis l’objet des pressions de la part des sociétés civile et des chefferies où œuvre Banro Mining ».
Depuis le début de ses activités en novembre 2011, Banro Mining a déjà exploité plus de 18 tonnes d’or dans la seule province du Sud-Kivu.
Janvier Barahiga
Premier Site d'information environnementale en Afrique centrale