Une femme a été emportée par les eaux de pluie qui s’est abattu sur la ville de Bukavu dans l’après midi du lundi24 juin 2019. Le drame s’est déroulé vers le carrefour non loin de la Commune populaire de Kadutu La victime, une vendeuse des chaussures a été retrouvée morte dans un caniveau.
« La scène s’est passée non loin de la place Carrefour sur la route qui mène vers la place Kobongé. Les femmes qui étalent les souliers au sol ont abandonné leurs marchandises pour s’abriter. Elles ont par la suite vu leurs marchandises menacées et emportées par la puissance des eaux de pluie. Madame Zawadi Kilongo a couru dans l’objectif de sauver ses marchandises, c’est de là qu’elle a été emporté par l’eau avec une de ses collègues vendeuses qui elle, a été sauvée de justesse par les jeunes qui les sont venues en aident », renseigne Hypocrate Marume, président de la société civile Kadutu. Continuer la lecture de Bukavu : Une femme emportée par les eaux de pluie, retrouvée morte dans le caniveau→
C’était à la clôture de l’atelier de 4 jours organisé par l’UNESCO à Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu que la décision de mettre en place une synergie des médias engagés pour des questions environnementales a été prise. Ceci fait suite au besoin pressant d’avoir des professionnels des médias formés et spécialisés et bien équipés dans les questions de changement climatique et développement durable.
A la tête d’une Start-up dénommée Kwanza Technioligies, Yves Cassinga est un jeune congolais soucieux d’apporter sa contribution à la problématique de la gestion des déchets, qui reste un véritable défi pour les grandes villes de la République démocratique du Congo. A cœur ouvert, Yves nous parle de son projet, ses motivations et ses perspectives d’avenir.
« Notre entreprise s’appelle Kwanza Technologies. Elle a été initiée par les jeunes techniciens opérant dans le secteur de l’électronique. Kwanza Technologies produit la lampe Kibidon à base des déchets électroniques et plastiques », indique-t-il.
Ces jeunes vivant à Bukavu dans la partie Est de la République démocratique du Congo tirent leur inspiration de la très faible desserte en électricité de cette ville.
« Nous vivons dans une ville où l’électricité est quasi inexistante, donc une ville dans laquelle les déchets plastiques et électroniques sont jetés par de milliers des tonnes dans les poubelles. Nous avons mis en place les différentes façons de récupérer et utiliser ces déchets, en faisant bénéficier à la population notre technologie », nous précise-t-il. « Nous avons conçu et fabriqué les lampes Kibidon à base des veilles bidons plastiques, et des déchets électroniques recyclés. Cette lampe comporte trois facteurs importants, dont la capacité d’être rechargeable avec panneau solaire». Continuer la lecture de Energie : Yves Cassinga et la lampe Kibidon, une histoire de réussite à Bukavu→
Le Centre Régional d’Etudes Géologiques Environnementales et Minières (CREGEM RD Congo) a organisé un forum à l’intention des différents acteurs impliqués dans les thématiques mines, eaux et forêts de la province du Sud-Kivu. Ce forum organisé ce jeudi 11 octobre 2018 à Bukavu, vise à influencer les décisions autours des problématiques majeurs observés dans les secteurs précités.
« L’événement vise la prise de conscience de ce que les géosciences (science de la terre) préconisent sur l’interaction entre l’homme et la terre qu’il habite ; et favorise la compréhension sur la gestion de la planète, en ce qui concerne les questions liées aux ressources naturelles », indique les termes de référence de ces assisses.
Face à la menace persistante qui pèse sur les parcs nationaux et autres aires protégées de la République démocratique du Congo, la SOCEARUCO (Société Civile Environnementale et Agro Rurale du Congo), a décidé de rompre avec le silence. Dans une correspondance adressée à la Mairie de Bukavu, cette organisation de la société civile projette une marche de protestation contre l’exploitation minière industrielle qu’entrevoit l’entreprise Banro Mining dans la Reserve naturelle d’Itombwe, et l’éventuelle exploration et exploitation du pétrole dans les parcs des Virunga et de la Salonga.
Cette marche qui se déroulera le mercredi 22 août, partira de la Direction provinciale de l’ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature), située à Nyawera, jusqu’au siège de l’Assemblée provinciale à la Botte. Elle aura pour objectif de renforcer le plaidoyer et la sensibiliser contre toute sorte d’exploitation industrielle dans les aires protégées.
« Depuis qu’on a commencé à décrier cette l’exploitation pétrolière dans les Virunga et la Salonga, nous n’avions pas encore donné notre position. Avec cette situation d’exploitation industrielle dans la réserve d’Itombwe, nous avons décidé de faire entendre notre voix à ce sujet », a précisé Josué Aruna, Coordonnateur de cette organisation. « Certains acteurs confondent la loi sur la Conservation de la nature, et le Code minier promulgué récemment par le Chef de l’Etat. Ils croient que le nouveau code minier est venu remplacer la loi sur la Conservation. Nous devons lever cette équivoque, et surtout préciser que le Code minier n’est pas venu autoriser l’exploitation à caractère industriel de minerais et des hydrocarbures dans les aires protégées ». Continuer la lecture de Sud Kivu : Exploitation minière et pétrolière dans les parcs nationaux, la SOCEARUCO hausse le ton→
Un nouveau projet intégré pour la sous-région des Grands–Lacs, a été lancé ce jeudi à Bukavu. Le PICAGL (projet intégré de croissance agricole dans les Grands Lacs), sera exécuté pendant 5 ans. Ce projet intégré régional est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 150 millions de dollars américains.
Le PICAGL vise à relever les défis de la production agricole et assurer la sécurité alimentaire des populations de deux pays à savoir le Burundi et la RDC. Durant son exécution, un accent sera mis sur les nouvelles approches et méthodes de pratiques culturales afin de maximiser les productions dans ce un contexte marqué par les effet néfaste des changements climatiques.
« Ce projet va soutenir les activités nutritionnelles au Sud-Kivu, l’intégration régionale, accroître l’activité agricole, fournir une réponse immédiate en cas de crise déclarée, faire face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population dans la Région des Grands lacs, et contribuer au développement des populations les plus vulnérables », a déclaré le Gouverneur du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo.
Les routes de desserte agricole seront également pris en charge par ce projet, afin de faciliter l’évacuation de denrées alimentaires de villages vers les grandes agglomérations. En RDC, ce projet sera exécuté dans les provinces du Sud – Kivu et de Tanganyika.
Meschack Bilubi Ulengabo, maire de la ville de Bukavu projette lancer dans les prochains jours dans la ville de Bukavu, la campagne USAMA (Usalama na Maendeleo) en vue d’assurer la salibrité du chef-lieu de la Province du Sud Kivu.
Une poubelle publique dans la rue de Bukavu (Photo, Janvier Barahiga)
Cette révélation a été faite aux membres de la société civile environnementale du Sud-Kivu, ce mercredi 28 mars, lors des échanges sur la correction du nouveau plan d’assainissement de la ville élaboré par l’hôtel de ville de Bukavu.
« La société civile environnementale vient de me proposer de très belles idées pouvant m’aider à corriger le plan urbain d’assainissement. Ces idées seront intégrées dans le plan officiel d’assainissement de la ville qui sera proposé aux acteurs œuvrant dans ce secteur, ici dans la ville et ses environs pour redorer l’images urbain de notre ville», a déclaré le maire de la ville. Continuer la lecture de Bukavu : La mairie projette lancer la campagne USAMA pour assainir la ville→
Dans le souci de rendre leur ville propre et améliorer les conditions de vie dans leur milieu, la synergie d’organisation pour l’assainissement, SOA-RDC a peint le tableau des défis qui lui pèsent et les inquiétudes qui le hantent dans la lutte contre l’insalubrité dans la ville de Bukavu. Cette révélation a été faite lors d’une réunion tenue à Bukavu, avec le nouveau maire de la ville Meschak BILUBI.
« Nous sommes venus présenter nos inquiétudes liés au manque de soutien de l’hôtel de ville en ce qui concerne l’assainissement dans notre ville. Nous sommes confrontés à plusieurs difficultés justement parce que nous n’avons l’appui de l’hôtel de ville », a fait savoir Alain Burume, le président de la SOA-RDC.
Pour Meschak Bilubi, maire de la ville, cette rencontre avec les associations est d’une importance capitale par rapport au retraçage même de la cartographie de l’assainissement dans toute la ville de Bukavu.
« Je promets de m’y mettre et accomplir toute la vision qui anime ces associations d’assainissement et celles œuvrant dans l’hygiène et eau pour honorer la ville de Bukavu. Connaissant cette mégalopole, nous avons reçus l’ultimatum de changer l’image de cette ville en 3 mois seulement. Nous en appelons aux associations de nous entraider pour atteindre les objectifs que nous avons en commun », a déclaré Meschak BILUBI, maire de la ville de Bukavu.
A l’issue de cette rencontre, la SOA RDC a proposé quelques recommandations pour améliorer le travail, notamment la redynamisation des activités et la formations de la police d’assainissement, la sensibilisation de la population pour la bonne gestion des eaux de pluie, choisir un milieu pour le dépotoir public, l’appui aux activités d’assainissements et gestion des immondices, construire des toilettes publiques, et appliquer des mesures pour les travaux communautaires.
Dans un échange avec les administratifs sur l’état de lieu du secteur foncier dans la province du Sud-Kivu, ce jeudi 08 février à Bukavu, le ministre des Affaires foncières, Lumeya Dhu Malhegi à promis des mesures correctives à l’endroit de ceux qu’il qualifie de » terroristes fonciers ».
La pluie qui s’est abattue sur la ville de Bukavu le soir du mercredi 07 février 2018, a provoqué des inondations spectaculaires causant ainsides dégâts matériels importants sur dans plusieurs quartiers du chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Des témoignages concordants font état d’une centaine de maisons et églises inondées, et des champs totalement dévastés dans la périphérie de Bukavu.
Les inondations à Bukavu après les pluies diluviennes du mercredi 07 février 2018. (Photo, Janvier Barahiga).
Même le stade de la Concorde de Kadutu n’a pas échappé à la colère de la pluie. Les inondation dans ce stade ont rendu impraticable, l’aire de jeu. Cette situation a été à la base du report du match qui devrait opposer l’équipe local O. C. Muungano et les Dauphins noirs.
Selon plusieurs observateurs, l’urbanisation dans cette métropole, serait l’une des causes de ces inondations. Sous le regard impuissant des autorités, un enseignement s’inquiète de la prolifération de lotissements dans les terrains maraicageux.
« Je ne sais pas s’il faut arrêter d’enseigner dans les écoles, car le cours de technologie en première année secondaire renseigne que la maison doit être construite dans un endroit appropriée et non dans les maraicages », a déclaré Roger Matabaro, président du Syndicat des enseignants des écoles officiels, qui rejete la faute aux autorités municipales et urbaines qui affectent ces milieux autre fois interdits à l’habitation.
Dans le quartier Nyalukemba, plusieurs familles ont passé nuit à la belle étoile, et certaines églises se sont vues privées de leurs fidèles à cause de ces inondations. Une situation qui poussent les habitants à vivre avec.
« Les habitants doivent prendre des mesures préventives pour vivre avec la rivière Luziba qui inonde leur milieu, car c’est eux-même [les habitants] qui ont réduit d’environ 6 mètres, le lit de cette rivière. En plus, les autorités construisent des routes et canalisent d’avantage les eaux vers cette rivière. Il faut choisir soit quitter le lieu où canaliser les eaux ailleurs », s’insurge le chef du quartier Nyalukemba, Déo Kurasa Bahati.
Devant des faits capricieux de la nature, les victimes de ces inondations se sentent abandonnés à leur triste sort. Ils fustigent le silence des autorités face à la répétition du désastre.
Janvier Barahiga
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