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Mise au point sur les activités de la FDAL dans le Kasaï Central

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Les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre), ont été mises au parfum de l’évolution des activités sur terrain dans la province du Kasaï Central. Au cours d’un atelier organisé à Kinshasa, ce mercredi 24 avril, les résultats de la mission de capitalisation des activités sur terrain ont été partagés avec les différents acteurs du secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

Les activités de la FDAL pour la première phase (2020-2023), se sont déroulées dans quatre de neuf provinces pilotes où le taux de la défécation à l’air libre est élevé. Les leçons tirées de la province du Kasaï central illustrent bien les succès et les défis de ce projet.

« Beaucoup de ménages qui n’avaient pas de latrines, en ont maintenant. Il y’a eu beaucoup d’enfants qui souffraient de la malnutrition aiguë et de la diarrhée chronique qui ont eu à cesser leurs maladies grâce à notre intervention et l’intervention particulièrement de ce projet », a indiqué Olivier Mazianda, coordonnateur technique de la FDAL.

Selon les experts, cette première phase du projet a connu une appropriation des bénéficiaires. Cela dénote de l’engagement de ces communautés à changer leurs comportements en matière de défécation à l’air libre. « Si vous évaluez par rapport nous sommes au-delà de quatre-vingt-dix pourcent. Ils se sont appropriés du programme parce que ce sont eux qui construisent des latrines », a révélé Jean-Jacques Diabala, formateur.

Un point de vue partagé par le partenaire financier de ce programme. « J’ai noté aussi un fort engagement des différents partenaires de l’Etat pour la mise en œuvre de cette feuille de route. Au niveau de l’UNICEF nous continuons notre engagement ferme aux côtés de l’État pour la mise en œuvre de cette feuille de route. Nous continuons nos efforts pour mobiliser les ressources notamment financière, mobilisation de partenaires techniques et financiers pour accompagner la mise en œuvre de cette feuille de route », a renseigné Joachim Peeters, expert en charge de l’eau, hygiène et assainissement à l’UNICEF.

Outre les succès enregistrés durant cette phase, il y’ a lieu de relever aussi des défis dans la mise en œuvre de ce projet dans la province du Kasaï central. « Il y a un certain manque d’allocation budgétaire pour supporter la mise en œuvre de cette feuille de route. Il y a un manque d’investissement. On peut aussi constater une certaine fragilité dans la durabilité de changement de comportement qui nécessite un vrai travail de suivi après la mise en œuvre des activités dans les zones cibles », a renchéri Joachim Peeters.

En effet, les leçons tirées de la mise en œuvrent de la feuille de route renseignent que pour arriver aux résultats escomptés, il est impérieux que l’entièreté des communautés ciblées mettent en œuvre de l’approche ATPC, ou Assainissement Total Piloté par la Communauté nécessite l’implication des autorités. Un engagement pris par la ministre provinciale pour accompagner ce projet

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« Nous allons demander à notre gouvernement de se mettre ensemble de façon qu’on puisse soutenir ses projets dans le sens d’éradiqué la défécation a l’aire libre dans notre province voir même dans des coins reculés », a déclaré la ministre provinciale de l’environnement, Emérence Kalubi.

Notons que ce projet exécuté avec l’appui technique et financier de l’UNICEF devra passer dans sa deuxième phase. Il concernera 17 provinces de la RDC, non pris en compte dans la première phase qui a couvert les provinces de Haut Lomami, Lualaba, Kasaï, Kasaï Central, Equateur, Mai-Ndombe, Kongo Central, et Sankuru.

Serge NGALAMULUME

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