
L’organisation non gouvernementale Internationale Better Life a procédé au lancement de son projet de levée de fonds communautaires dans ses zones d’intervention en République démocratique du Congo. Ce plaidoyer vise à soutenir et à renforcer les infrastructures sociales de base telles que les micro-barrages hydroélectriques, les écoles, les logements et d’autres afin d’aider ces différentes communautés locales du pays. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse organisée ce samedi 27 septembre à Kinshasa.
« Nous devons mobiliser des fonds auprès de nos bailleurs et mettre en œuvre ces projets. Nous attendons aussi la suite de la commission. Les projets à réaliser sont nombreux, touchant les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’habitat et des infrastructures. Cela dépendra des projets retenus. Une commission indépendante évaluera les soumissions et nous transmettra ses recommandations », a déclaré le coordonnateur national de Better Life, Blaise Kilolo.
Cette organisation accompagne depuis plusieurs années, des ménages-partenaires dans les cultures pérennes au Kongo Central, à Kinshasa, dans l’espace Kasaï, dans la Lomami et dans le Haut-Katanga. Parmi les soumissionnaires figure la Caritas pour le développement de la ville de Boma, qui a proposé un projet de reconstruction de 12 écoles écroulées à cause des intempéries.
« Le coût par école est estimé à environ 240 000 dollars, pour y inclure l’équipement nécessaire, le forage d’eau, l’énergie solaire et les installations sanitaires. Nous avons perdu 23 élèves dans ces incidents. Grâce aux efforts conjoints de la Caritas et des communautés locales, nous avons pu réparer certaines écoles. Les plus touchées nécessitent une délocalisation. Nous avons plaidé auprès des autorités coutumières pour obtenir de nouveaux terrains », a expliqué le représentant de la Caritas Développement à Boma, Monsieur l’abbé Aimé.
Chaque geste compte, chaque don construit, résonnant comme un slogan pour cette organisation. « J’ai vu des femmes donner naissance dans des conditions très difficiles. Ce projet sauvera des vies et donnera un avenir meilleur aux générations actuelles et futures », a souligné Bénard Kilungu, l’administrateur exécutif de Better Life.
L’ONG Better life se positionne comme une facilitatrice pour jouer le pont entre soumissionnaire des projets et bailleurs des fonds en vue de faciliter le financement et l’accompagnement des projets de développement communautaire dans les milieux ruraux et urbains. L’organisation propose des formations pratiques et un accompagnement aux entrepreneurs agricoles pour améliorer leurs pratiques agricoles. Des partenaires, comme la coopérative agricole AMIPE, se sont engagés à répondre à des besoins urgents en lançant un projet intitulé « Zéro enfant dans les mines ».
« Répondre à ces projets, c’est garantir l’accès à la santé et à l’éducation, des droits fondamentaux reconnus universellement. Dans le groupement Mubambe, où se trouvent 18 villages, la présence d’enfants dans les mines est alarmante. Nous avons compris que l’absence d’infrastructures en est la cause », a précisé Maître Fallone Kazadi, membre de la coopérative agricole AMIPE.
Signalons que la vision de Better Life se résume en une phrase : “UN MONDE MEILLEUR”. L’organisation œuvre pour promouvoir la sécurité alimentaire et le développement durable, en protégeant l’environnement et le bien-être des populations. Pour ce projet, l’organisation dispose déjà d’une enveloppe de 350 millions de dollars, ciblant les secteurs de l’éducation, de l’habitat, de la santé, de l’énergie et de l’agriculture.
Albert MUANDA