
La treizième Conférence internationale des Journalistes Scientifiques (WCSJ) s’est ouvert officiellement ce mardi 2 décembre 2025 à Pretoria, en Afrique du Sud. Ces assises réunissent tous les continents du monde sous le thème : « le journalisme scientifique et la justice sociale : un journalisme qui favorise la compréhension et la résilience. » L’Afrique du Sud accueille cette Conférence pour la toute première fois de son histoire, au moment où il multiplie des efforts pour faire de la science africaine un modèle de développement mondial.
A en croire le Ministre Sud-Africain en charge de la Science, Technologies et Innovations, la République Sud-Africaine attend de ces assises, la lutte contre la discrimination, les stéréotypes ou les préjugés et la promouvoir des droits humains dans la manière dont la science est communiquée ; la réponse au défi des fausses informations et de la désinformation et à leur impact sur l’attitude du public envers la science ; l’intégration de nouvelles technologies telles que l’IA dans le journalisme scientifique, sans compromettre l’intégrité de la profession ; le traitement des disparités de capacités dans le journalisme scientifique sur le continent africain; l’utilisation du journalisme scientifique comme un pont pour faciliter la diplomatie scientifique et la construction de la solidarité mondiale.

« Le journalisme scientifique fait partie intégrante de notre programme de sensibilisation à la science. A travers ce programme, nous avons l’intention de construire une société informée sur la science, alphabétisée et capable de former des opinions indépendantes sur les questions scientifiques. Dans ce contexte, nous considérons le journalisme scientifique comme un intermédiaire de connaissance qui inclut la communication scientifique traductive, dans laquelle des connaissances scientifiques complexes sont adaptées dans un langage simple et compréhensible par tous. » A déclaré le Dr Blade Nzimande.
Il a interpellé les Journalistes Scientifiques sur leur manière de traiter les informations Scientifiques. A l’en croire, les journalistes scientifiques de l’Afrique du Sud font correctement la couverture de la science. Raison pour laquelle plus de quarante diplômés en journalisme sont pris en charge par le Ministère de la Science, Technologies et Innovations finance leurs allocations mensuelles au cours des deux dernières années en vue de perpétuer l’action des Médias.
« Notre objectif est de mettre en place une communication scientifique qui renforce notre programme d’engagement scientifique. C’est pour cette raison que nous nous sommes associés à la fois aux médias traditionnels et alternatifs afin de fournis aux jeunes diplômés en journalisme au chômage une expérience professionnelle en journalisme scientifique. Tout cela est d’autant plus encouragé par la devise récemment adoptée par notre Département, qui est : mettre la Science, la Technologie et l’innovation au cœur du gouvernement, de l’éducation, de l’industrie et de la société. » A indiqué le Dr Blade Nzimande.
Le Ministre de la Science, Technologies et Innovation estime qu’une partie de la responsabilité de décideurs politiques, scientifiques et communicateurs scientifiques est d’encourager les gouvernements à adopter une prise de décision fondée sur la science. Par conséquent, le journalisme scientifique a un rôle beaucoup plus important à jouer dans la société. Pour cette raison, il attend de cette Conférence mondiale des journalistes scientifiques de 2025 des réflexions critiques qui fournissent des recommandations claires sur le rôle du journaliste scientifique.
Une attente dont sont parfaitement conscients les Journalistes présents à cette activité malgré les nombreux défis à relever. « En tant que Journaliste Scientifique, je suis ravie des propos du Ministre car souvent nous avons des challenges, entre autres ceux d’avoir des Scientifiques, des ressources et des données. Si le Ministre peut nous soutenir comme il l’a dit, c’est vraiment une bonne chose. Nous demandons aux autres pays d’Afrique de s’allier à l’Afrique du Sud pour élever le Journalisme Scientifique. Cela nous rendra plus fort dans notre charge de faire le pont entre la science et les communautés. » Asha Bekidusa, Journaliste au Kenya.
Notons que cette Conférence se déroule à l’occasion du quatrième anniversaire du Cours de formation des Journalistes Scientifiques de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). Le premier cours a eu lieu lors du Forum mondial de la science en 2022 au Cap, en partenariat avec l’UNESCO, l’Association Sud-africaine de Journalisme scientifique (SASJA), le Secrétariat de la SADC et l’Université de Stellenbosch. La formation de cette année inclut des Journalistes provenant de plus de 12 pays de la SADC.
Sarah MANGAZA










