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Gouvernance, la Rainforest Foundation Norway renforce les capacités de ses organisations partenaires

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Les organisations de la société civile environnementale partenaires de la Rainforest Foundation Norway (RFN) ont bénéficié d’un renforcement des capacités sur la gestion administrative et financière. Deux semaines durant, cette retraite organisée à Kinshasa grâce à un fonds du NORAD, a permis d’améliorer les capacités administratives et financières de ces organisations, afin de réduire les risques financiers susceptibles de compromettre les résultats et les objectifs du programme pays. La clôture de cette retraite a eu lieu ce samedi 11 novembre.

« Nos partenaires travaillent dans un environnement où il y a trop de risques. La RFN a jugé bon de les rassembler tous en vue de partager les expériences pour voir comment atténuer les risques liés à la gestion financière et administrative dans le contexte de la RDC. La première semaine a été dédiée aux comptables, et aux financiers pour parler des aspects comptables avec un nouveau logiciel SAGE qu’on est en train de doter à tous les partenaires », a expliqué Bernardin Kakundika, chargé des opérations de la RFN.

Il a par ailleurs informé que la seconde semaine a été dédiée au renforcement des capacités des coordonnateurs et des responsables financiers sur les bonnes pratiques de gestion financière et administrative, et sur le droit du travail en RDC.

« Cette formation va dans le sens de nous aider à éviter certaines situations désagréables vis-à-vis de l’administration publique en rapport avec les taxes, les impôts, et autres obligations relatives au fonctionnement des mouvements associatifs », a précisé François Biloko, secrétaire général du Réseau CREF.

Ce renforcement des capacités est consécutif aux faiblesses remarquées dans la gestion financière, administrative et des ressources humaines de certaines organisations. Les bonnes pratiques de gestion financière apprises au cours de cette retraite pourront aider ces organisations à revoir les outils, les routines et le système internes pour améliorer leurs performances.

« On nous a démontré en quoi nous sommes redevables vis-à-vis du fisc. Qu’est-ce que nous devons payer, et comment calculer les différentes taxes. En tant que DAF, je déclare le personnel à la DGI, et à la CNSS, il était donc important pour moi de savoir comment calculer à partir du salaire de base, les impôts et tout autre taxe », a déclaré Chérifa Eyere, directrice administrative et financière de la CFLEDD. « Cette retraite était très importante pour nous, car elle va nous amener à améliorer plusieurs aspects relatifs à la gestion administrative et financière que l’on n’avait pas encore mises en place dans nos structures ».

A l’issue de cette formation, les participants ont formulé quelques recommandations à la RFN. Le coordonnateur de l’ONG GASHE a plaidé pour que la RFN intègre dans ces financements, un pourcentage en termes de frais de fonctionnement. « En dehors de tout ce qui est prévus comme frais fixes dans le contrat, la RFN peut voir comment intégrer 7% du montant global du projet qu’elle appui pour nous permettre de subvenir à d’autres charges. Par exemple, dans les salaires des travailleurs, il y’a des taxes qui doivent être payées par l’employeur. Mais, où est-ce qu’on va trouver ça ? Nous sommes obligés d’aller le puiser dans les salaires des agents ce qui n’est pas bien », a-t-il plaidé.

Notons que cette retraite s’inscrit dans la logique du nouveau document de cadre de partenariat qui veut réévaluer et repenser l’approche de travail de RFN avec ses partenaires, une des valeurs-ajoutées que RFN veut consolider dans cette collaboration est la question de renforcement de capacités mutuelles avec et entre les partenaires.

Alfredo Prince NTUMBA

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