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Le Programme d’appui à la mise en valeur durable des zones de Savanes et de Forêts Dégradées évalue son avancement lors de la 4ème  réunion du COPIL

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Le Comité de Pilotage (COPIL) du Programme d’Appui à la mise en valeur durable des zones de savanes et de Forêts Dégradées (PSFD) a tenu sa quatrième réunion ce mardi 05 août 2025, à Kinshasa. L’objectif principal de cette rencontre était de présenter un bilan actualisé des progrès du programme et d’évaluer la mise en œuvre des recommandations issues du précédent COPIL.

« Au 30 juin 2025, le programme a atteint le taux d’exécution financière de 67%. Celui-ci s’est couplé à un taux de réalisation des investissements principal de 83%, avec 6178 hectares plantés sur un total de 7 400 hectares assignés », a révélé le coordonnateur du PSFD, Willy Makiadi.

Au cours de cette réunion, toutes les recommandations formulées lors du précédent COPIL ont été examinées en détail et prises en considération. Les conclusions de la mission de vérification concernant l’atteinte de 80 % des superficies réellement planifiées sont attendues. Celles-ci sont nécessaires pour l’octroi d’un avenant de 8 millions de dollars américains, visant à permettre d’atteindre les 12 000 ha d’ici 2028.

Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, l’exécution de programme répond aux exigences de la République démocratique du Congo, un pays résolument engagé dans la lutte contre la pauvreté et la déforestation. « Il n’est donc pas à démontrer l’intérêt que ce programme suscite pour notre pays », a-t-il rappelé.

Se basant sur les recommandations de la société civile et de ses services habiletés, le ministre a émis le vœu de voir ce programme s’étendre sur d’autres zones savanicoles et forestières du pays.

« J’ai visité à deux reprises les activités de ce programme dans la province de Tshopo dont j’apprécie personnellement, l’efficacité et la pertinence. Je me suis adressé aux parties prenantes, dont le FONAREDD, le CAFI et l’AFD, afin d’envisager l’extension de ce programme moyennant une enveloppe de 50 millions de dollars américains devant couvrir les activités dans deux provinces additionnelles ».

En effet, le PSFD nécessite un financement additionnel pour combler les écarts et atteindre ses objectifs, notamment l’extension des superficies, le renforcement des mesures de sauvegardes environnementales et sociales etc. Selon le coordonnateur de ce programme, une attention particulière devra être accordée à un addendum effectif au second semestre de l’année 2026.

« Nous devons absolument faire que les différents programmes puissent être exécutés suivant le souhait de toutes les parties. Avec l’approbation du rapport d’évaluation qui vient de se clôturer, le FONAREDD va présenter au prochain Comité de revue du programme qui va se tenir en septembre prochain pour que dans le prochain COPIL du FONAREDD, que cette question soit posée pour que l’addendum puisse déjà être instruit et qu’on prépare le décaissement… », a précisé Bavon N’sa Mputu Elima.

Le PSFD, mis en œuvre dans deux zones agro-écologiques (savanicole et forestière), vise à transformer l’agriculture familiale en une agriculture plus performante et responsable. Pour ce faire, il soutient des projets agricoles économiquement viables qui intègrent des pratiques agroforestières et agroécologiques, favorisant ainsi la sédentarisation des agriculteurs sur leurs terres.

« Nous sommes en pleine progression et nous allons atteindre les objectifs fixés de plus de sept mille hectares des plantations agroforestières. Quatre mille producteurs formés aux pratiques agroforestières.  A ce jour, nous avons plus de six mille hectares de plantes et plusieurs producteurs formés. Mais, il y a encore beaucoup à faire notamment sur la prise en compte des normes environnementales et le suivi des parcelles », a informé Courbet Philippe, assistant technique principal du PSFD.

Pour rappel, le PSFD est un programme d’une durée de cinq ans dotés d’un budget total de 15 millions de dollars US, déployé dans les provinces du Kwilu et de la Tshopo. À ce jour, le programme a déjà exécuté 67% de son budget. Il prévoit d’atteindre un taux d’exécution financière de 85% d’ici le 31 décembre 2025.

Alfredo Prince NTUMBA

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