
Le « Congo Basin Pledge », ou appel « Engagement en faveur du bassin du Congo » initialement pris lors de la COP26 à Glasgow, a été réactivé à travers l’appel de Belem, ce jeudi 6 novembre 2025 lors de la première journée du Sommet des Chefs d’État et de gouvernements, à la COP30. Cet appel vise à stopper et inverser la déforestation et la dégradation des terres dans le Bassin du Congo d’ici 2030.
Pour concrétiser cet engagement, les bailleurs de fonds se sont engagés à mobiliser plus de 2,5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Ces fonds viendront compléter les ressources domestiques que les pays d’Afrique centrale alloueront à la protection et à la gestion durable de ces forêts vitales.
Cet appel de Belém a été signé par l’Allemagne, la Belgique, la France, la Norvège, et le Royaume-Uni. A ces pays s’ajoute des institutions financières et bailleurs de fonds dont, la Banque africaine de développement, la Banque Mondiale, la Commission européenne, le Fonds pour l’Environnement Mondial, le Fonds d’Investissement Climat et le Fonds Vert pour le Climat.
Selon le communiqué, l’Appel de Belém pour les forêts du Bassin du Congo symbolise cette mobilisation exceptionnelle des pays de la région, des organisations régionales comme la COMIFAC, et de leurs partenaires, avec le soutien de la co-facilitation franco-gabonaise du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Cet Appel sera officiellement présenté par les Ministres lors des journées thématiques dédiées aux forêts de la COP30, les 17 et 18 novembre.
« Les forêts du Bassin du Congo, en particulier, sont d’une importance capitale sur les plans écologique, économique, social et culturel. Elles abritent une biodiversité unique et constituent un puits de carbone indispensable pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris », peut-on lire dans ce communiqué.
L’initiative s’inscrit dans un effort global de protection des trois grands massifs forestiers tropicaux de la planète, reconnus comme des piliers essentiels de l’équilibre écologique mondial et des acteurs majeurs de la régulation climatique.
Depuis Belém, Alfredo Prince NTUMBA










