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L’Afrique du Sud renforce la recherche scientifique et l’innovation comme moteurs de développement

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« Dans tout ce que nous faisons sur la science, il n’y a pas que le bénéfice de l’Afrique du Sud mais de tout le continent africain. » A lancé le Ministre Sud-Africain de la Science, Technologies et Innovations lors de la Conférence des Journalistes Scientifiques tenue en début Décembre, à Tswane, à Pretoria. La recherche et l’innovation transforment la connaissance en progrès tangible, renforcent la résilience d’une nation et ouvrent la voie à un développement durable et inclusif.

Raison pour laquelle la Conférence des Journalistes Scientifiques de Pretoria a vécue ! Cette rencontre a permis d’accélérer le progrès scientifique en rassemblant les chercheurs et les professionnels pour partager les dernières découvertes, stimuler la collaboration et obtenir des retours constructifs, tout en offrant des opportunités de réseautage cruciales, de développement professionnel et de diffusion des connaissances.

« A l’ère des nouvelles technologies, les Journalistes doivent être des Scientifiques pleins. Ils doivent faire la promotion du Journalisme Scientifique pour vulgariser des sujets complexes, lutter contre la désinformation surtout face aux crises comme le climat ou les pandémies, éclairer les décisions publiques et politiques et ainsi construire une culture scientifique et un esprit critique indispensables à une société informée. » A recommandé le Ministre Sud-Africain en charge de la Science, Technologies et Innovations Blade Nzimande.

Au moment où des grands changements s’opèrent dans le monde, il est nécessaire que chaque Etat développe des mécanismes de recherche et d’innovation. Elles sont cruciales car elles stimulent la croissance économique, améliorent la compétitivité des entreprises, créent de nouveaux marchés et emplois, et apportent des solutions aux défis sociétaux de la santé, l’environnement, etc., permettant ainsi d’atteindre la souveraineté technologique et d’améliorer le pouvoir d’achat.

La Conférence des Journalistes Scientifiques a donc permis de renforcer les connaissances dans l’innovation et la crédibilité dans plusieurs domaines. Blaise Nzimande a saisi cette occasion pour lancer un appel poignant à tout le continent africain en vue de capitaliser son potentiel immense en recherche et innovation, porté par sa jeunesse dynamique, ses ressources naturelles et son contexte unique.

« Nous avons un grand challenge. Notre continent est capable de beaucoup de choses. Nous n’allons jamais abandonner l’innovation. C’est la clé du développement et nous y travaillons. Le continent africain est capable de changer l’Afrique et le reste du monde. Use full. Mais nous devons continuer à investir dans l’éducation, même de petits citoyens qui n’ont pas de diplômes. » A insisté le Ministre Sud-Africain.

L’Afrique du Sud accélère l’innovation comme moteur de la relance économique

L’Afrique est capable de se développer à travers la biotechnologie et les technologies vertes. Son potentiel réside dans la capacité à transformer ses savoirs locaux, à décoloniser sa recherche, et à créer des écosystèmes inclusifs via des infrastructures adaptées, des politiques de soutien et des investissements dans la formation, en transformant les défis en opportunités de développement souverain et de croissance. Blade Nzimande y croit fermenet.

« Nous devons être capables de produire des vaccins locaux en Afrique. Les vaccins dont nous avons besoin doivent être produits ici en Afrique. Il y a par exemple le vaccin oral du choléra qui existe déjà. Nous devons être le centre d’excellence. Les vaccins produits en Europe sont adaptés aux européens. Les africains doivent produire leurs vaccins en Afrique. Nous estimons que notre propre économie peut générer des billions de dollars pour initier cela. » A-t-il martelé.

Raison pour laquelle, la République sud-africaine, à travers son Conseil de la Recherche Scientifique et Industrielle (CSIR) a, dans le cadre de son engagement en faveur l’avancement inclusif de la société par l’autonomisation des jeunes en Afrique du Sud, conclu un partenariat avec le Youth Employment Service (YES) afin de préparer les jeunes à l’emploi en leur fournissant des compétences techniques et des opportunités de travail pertinentes. Ce pays a compris que l’avenir radieux se dessine à travers la Jeunesse.

« Les départements du Commerce et de l’Industrie ainsi que de la Science et de la Technologie, entre autres, ont besoin d’une assistance en matière de capacités pour la mise en place et la gestion de plusieurs programmes et initiatives visant à soutenir la réduction de la pauvreté, la croissance économique et la création d’emplois. Le CSIR accueille de nombreux programmes financés par le gouvernement. » A informé le Senior Software Engineer du CSIR, Lufuno Vhengan.

A l’en croire, le CSIR et le YES ont récemment signé un accord de placement sponsorisé qui les voit travailler en étroite collaboration pour relever le problème urgent de l’équipement des jeunes sud-africains avec des compétences qui les prépareront au marché du travail.

Face aux enjeux climatiques de l’heure l’Afrique du Sud se prépare activement au changement climatique en adoptant des stratégies d’adaptation et d’atténuation, notamment via sa Stratégie Nationale d’Adaptation (NCCAS) et le Partenariat pour une Transition Energétique Juste (JETP). Le CSIR n’est pas en reste. Il mène également un certain nombre de recherches liées au changement climatique.

« Nous avons des scientifiques qui analysent les risques et impacts du changement climatique, et proposent des réponses potentielles à travers différents secteurs. Notre travail vise à améliorer les systèmes de suivi et de modélisation du climat pour soutenir une planification et une prise de décision en matière d’adaptation éclairées, répondant au besoin urgent de la société en matière de gestion des risques climatiques solide et opérationnelle. » A déclaré Lufuno Vhengan.

Des connaissances scientifiques à capitaliser à tout prix ! raison pour laquelle cette initiative est loin de s’arrêter. Le prochain rendez-vous est déjà noté. C’est pour Londres en 2027, en vue de transformer les interactions initiales en collaborations concrètes, approfondir les connaissances, rester à jour, et concrétiser des opportunités professionnelles telles que les partenariats, les projets de recherche, etc. en maintenant le lien établi et en prolongeant la discussion au-delà de l’événement.

Sarah MANGAZA

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