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Six jours de retraite pour finaliser le PRODOC d’appui aux jalons de la LOI RDC-CAFI 2021-2026

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Les experts des ministères sectoriels se sont donnés rendez-vous à Zongo, dans la province du Kongo central pour procéder à la revue du rapport de suivi des jalons de la LOI 2 (Lettre d’intention 2) signée entre la RDC et le fonds CAFI. Durant six jours de retraite, ces experts devront également finaliser la formulation du document de projet (PRODOC) d’appui à la réalisation des jalons de la LOI 2 de 2023 à 2025. Ces travaux initiés par le Fonds national REDD (FONAREDD) ont été lancés ce vendredi 21 juillet.

« Les ministères sectoriels ont été désignés responsables de l’atteinte des jalons politiques auxquels la RDC s’est engagée. Le premier rapport de suivi de jalons a été rédigé en juin 2023 par les FONAREDD et CAFI. Ce draft de rapport fait état des progrès vers l’atteinte des jalons 2021 et 2022 de la Seconde Lettre d’Intention et mérite d’être présenté aux ministères sectoriels pour revue et commentaires éventuels », a précisé le secrétaire exécutif adjoint du FONAREDD, Faustin Boyemba. « Nous sommes très ravis de voir l’engagement de tous ces délégués des ministères sectoriels, leur motivation et leur détermination à réaliser les engagements pris par la RDC vis-à-vis de ses partenaires ».

La République Démocratique du Congo (RDC) est engagée dans le processus de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) depuis 2009. En novembre 2021 suite à la COP26, une seconde LOI d’une durée de 10 ans (2021-2031) a été signée entre le gouvernement de la RDC et le CAFI. Un premier montant de 500 millions USD a déjà été validé pour la 1ère période du programme (2021-2026).

Ce nouveau partenariat a pour objectif de plafonner la perte de couverture forestière de la RDC à sa moyenne sur 2014-2018, d’assurer une diminution continue de la déforestation par la suite, et de restaurer le couvert forestier afin d’en compenser les pertes résiduelles, en lien avec le Défi de Bonn.

Pour les participants, les attentes sont nombreuses et diverses. C’est le cas de l’ACE (Agence congolaise de l’environnement) qui souhaite voir être intégrée dans la stratégie globale d’intervention de la CAFI, la dimension évaluation environnementale de tous les projets qui seront financés dans le cadre de la deuxième lettre d’intention.

« Nous en tant qu’Agence congolaise de l’Environnement, nous sommes une structure transversale. Pour autant que les évaluations environnementales et sociales soient l’objet social de notre établissement, elles doivent intéresser tous les secteurs. Au cours de ces assises, nous osons croire qu’au sortir d’ici le document programme qui sera établi, tiendra compte des avancées de chaque ministère et des budgets y relatifs afin que les engagements du pays pris pour 2023 soient respectés », a indiqué Marius Boleko, directeur de suivi environnemental à l’ACE.

Le secteur forêt vient de faire son entrée dans le permettre ITIE. Pour cette organisation qui milite pour la transparence des industries extractives, les activités annuelles et pluriannuelles prévues dans son plan de travail sont prises en compte dans l’exécution de cette deuxième lettre d’intention.

« Les activités qui concernent le secteur forestier sont pour nous d’une grande importance car elles viennent d’intégrer le périmètre de l’ITIE sur base de la décision du comité exécutif. Notre attente principale est que toutes ces activités prévues pour 2023 et pour les années d’après puissent être prises en compte et que leur exécution puisse être effective », a déclaré Caleb Mukadi, délégué de l’ITIE-RDC.

Notons que pour ce second partenariat, les parties ont exprimé leur volonté de mettre en place un mécanisme de suivi engagements (art. 3.2 de la LOI), notamment au travers de revue annuelle, portant sur les objectifs et jalons de la Lettre d’Intention, afin de produire et mettre en ligne un rapport annuel sur le statut de la mise en œuvre des jalons ; la mise en œuvre du cadre programmatique ; et les sources de financement participant à la mise en œuvre de la Lettre d’Intention.  Les parties prenantes présentes à cette retraite sont notamment le Ministère de l’Aménagement du territoire, l’Agriculture, le Plan, l’Environnement et Développement durable, les Mines, les Hydrocarbures, l’ITIE, et l’ACE.

Depuis Zongo, Alfredo Prince NTUMBA

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