Actualités - Biodiversité

L’être humain au centre des réflexions de l’UE à travers l’initiative NaturAfrica

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L’Union Européenne a, au cours d’une conférence organisée le mardi 3 juin 2024 à l’occasion de la 20e réunion des parties du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), présenté ses actions qui visent à placer l’être humain au cœur de ses activités. Cette institution appuie structurellement l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) depuis des nombreuses années, dans le cadre de l’approche paysage. Elle associe la biodiversité, le soutien à l’agriculture respectueuse de l’environnement, l’énergie propre et le renforcement de la gouvernance. D’où, le programme Alliance pour le développement durable avec 5 paysages ciblés en République démocratique du Congo, à savoir : l’Upemba, le Garamba, le Yangambi, le Salonga et le Virunga.

Ces paysages représentent au total une population de près de 20 millions d’habitants. Au-delà des enjeux de conservation dans les aires protégées, la promotion du développement durable reste au profit des populations riveraines. A en croire la Représentante du Directeur Général de l’ICCN à ces assises, le Dr Chantal Chalukoma, Directeur Scientifique à l’ICCN, promouvoir le développement durable en mettant l’humain au centre constitue l’ADN de l’approche de l’ICCN.     

« Le mandat de l’ICCN place cet établissement public au cœur des efforts de protection et valorisation de notre méga biodiversité au bénéfice prioritaire de la population mais également pour l’humanité dans son ensemble. C’est spécifiquement à ce titre que l’ICCN collabore étroitement avec tous les partenaires dans la gestion de plusieurs aires protégées. Les enjeux de la gestion durable des ressources naturelles et de l’indispensable promotion du développement socio-économique des populations sont partagées par tous les pays de l’espace forestier d’Afrique centrale. » A-t-elle martelé.

La RDC est un pays emblématique des enjeux qui se posent dans l’ensemble des forêts du bassin du Congo. C’est l’un des 10 pays de la planète reconnu pour sa méga biodiversité. Cette méga biodiversité constitue un des quatre piliers qui font de lui un pays solution pour répondre aux défis climatiques et écologiques. La RDC compte aujourd’hui à peu près 78 aires protégées qui couvrent dans l’ensemble près de 317 mille Km2, soit 13,5%du territoire national. 

« C’est important de renforcer les questions liées à la nature pour le peuple. C’est quelque chose qui crée un modèle qui une fois multiplié sur plusieurs zones peut déclencher une dynamique positive en RDC comme dans plusieurs pays d’Afrique centrale. Nous on travaille ici comme délégation de l’Union Européenne avec l’ICCN. Nous espérons construire un réseau international dans le continent pour avoir cet effet multiplicateur à la fois pour la conservation et les populations et pour le développement. C’est plusieurs années d’expériences dans la gestion des aires protégées en RDC. Il s’agit d’une conservation qui met l’être humain au centre. » A dit Francesca Fabbri, Attachée Environnement, climat et mines à la Délégation de l’Union européenne en RDC.  

Notons qu’au cours de ces assises, NaturAfrica, l’approche stratégique de l’Union européenne pour la biodiversité en Afrique sub-saharienne dans la protection et le développement de larges paysages au profit des populations locales, a présenté ses actions menées au cours de ces dernières années. NaturAfrica est focalisée sur une série de territoires de hautes valeurs humaines et naturelles ; des paysages prioritaires de conservation et de développement.

Sarah MANGAZA

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