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Le COPIL du projet Favoriser la  résilience en RDC tient sa première plénière et valide son règlement intérieur

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Le Comité de pilotage (COPIL) du projet « Favoriser la résilience en République démocratique du Congo : adaptation aux changements climatiques et protection des forêts dans les communautés minières qui alimentent la déforestation vers un avenir sobre en carbone » a tenu sa première plénière ce vendredi 27 juin, à Kinshasa. Un an après son lancement dudit projet, les délégués des ministères et organisations concernées ont été informés des avancées du projet et ont validé le règlement d’ordre intérieur de cet organe conseil.

Félicien Mbikayi, représentant pays d’IMPACT, a souligné l’importance cruciale du COPIL pour un projet d’une telle complexité, particulièrement au vu du temps nécessaire à la désignation des délégués. « Plus les choses sont complexes, plus on a besoin d’un comité de pilotage qui puisse adresser les différents défis qui ressortiraient d’un projet aussi complexe que celui-ci« , a-t-il déclaré, insistant sur le rôle du COPIL au-delà des questions de mise en œuvre directe.

Le Comité de pilotage est un cadre multipartite réunissant des acteurs gouvernementaux (ministères clés et leurs administrations), des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement, des représentants des bailleurs de fonds et ceux d’IMPACT. 

« Nous allons appuyer IMPACT dans la mise en œuvre de ce grand projet parce qu’à la fin, nous voulons tous que ces projets soit une grande réussite pour notre pays « , a affirmé Danny Mujangi Muamba, président du COPIL.

Durant la première année de mise en œuvre, des diagnostics précis ont été menés pour comprendre les dynamiques, les défis réels et les stratégies pour y faire face. Une étude de référence, réalisée de juin à août 2024, a permis d’établir une ligne de base pour mesurer l’évolution du projet. 

Cette étude a révélé plusieurs problématiques, notamment une faible participation des femmes à la gouvernance environnementale, un accès limité des peuples autochtones aux instances locales de gestion, une perception accrue des risques climatiques et un faible accès à des moyens de subsistance alternatifs.

Selon Jean-Paul Lonema, directeur de programme d’IMPACT, cette étape a également permis de comprendre les problèmes environnementaux sur le terrain dans les provinces concernées et les stratégies d’adaptation déjà utilisées par les communautés.

Les résultats de ces diagnostics recommandent, entre autres, le renforcement des compétences techniques pour favoriser des solutions basées sur la nature. « Nous devons accorder une priorité à traiter les sources de tous les défis qui peuvent affecter les efforts de résilience que les communautés sont censées déployer pour essayer d’améliorer la gouvernance ou la gestion des écosystèmes qui les affectent », a informé Jean-Paul Lonema. Il a ajouté que si les actions concrètes débutaient cette année, « il est possible qu’à la fin du projet, nous puissions atteindre le maximum de résultats qui étaient prévus et quitte à voir comment pérenniser les acquis du projet pour atteindre sa finalité.« 

Le COPIL se réunira tous les six mois. Ses missions incluent le partage régulier d’informations avec les représentants des ministères concernés et d’autres parties prenantes sur le déroulement du projet, les progrès, les défis et les opportunités.

Alfredo Prince NTUMBA

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