
La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, la professeure Marie Nyange a reçu ce vendredi 24 octobre 2025, les acteurs de la société civile environnementale de la République démocratique du Congo. Cette rencontre avait pour objectif de partager des informations essentielles concernant la tenue à Kinshasa, de la première Semaine nationale du Climat, prévue du 27 au 30 octobre pour harmoniser la position du pays à la COP30, prévue à Belém (Brésil).
« J’attache une importance capitale à la société civile. Les portes du Ministère sont ouvertes. À tout moment lorsque vous ressentez le besoin, n’hésitez pas, venez vers moi et nous allons parler comme les enfants de la même famille », a déclaré la ministre.
Une ouverture chaleureusement accueillie par les acteurs de la société civile, qui y voient un changement de paradigme vers une gestion plus participative du secteur environnemental. « Nous vous rassurons de notre disponibilité », a affirmé Joseph Bobia Bonkaw.
Le chef de la délégation de la société civile a saisi l’occasion a saisi pour soulever plusieurs points cruciaux nécessitant une attention urgente et a plaidé pour l’établissement d’un cadre de concertation permanent. « La préoccupation que nous vous présentons est liée à la mise en place d’un cadre de concertation. Nous souhaitons que ces rencontres se tiennent régulièrement pour échanger ensemble sur des sujets cruciaux du secteur », a-t-il précisé.
La demande de la société civile a reçu un écho favorable de la part de la Ministre, qui a réitéré sa ferme volonté d’opérationnaliser ce cadre d’échange. Elle a également recommandé à la société civile de lui communiquer sans délai une liste de dix experts capables d’apporter des contributions constructives lors des futures discussions, dont la périodicité sera définie conjointement.
Notons que parmi les questions urgentes abordées lors de ces échanges figuraient la gouvernance souveraine du marché carbone, le couloir vert Kivu-Kinshasa, la problématique de l’exploitation illégale du bois, et la nécessité de diligenter des missions mixtes (administration et société civile) dans les provinces forestières afin de juguler ce fléau.
Alfredo Prince NTUMBA










