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La FEC déterminée à jouer son rôle d’acteur dans la lutte contre le changement climatique

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Le secteur privé de la République démocratique du Congo marque sa présence active à la COP30 de Belém. Dans un entretien avec le président de la Commission Nationale de l’Environnement, Climat et Développement durable de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), ENVIRONEWS RDC a pu noter que l’objectif de la présence de cette structure à ces assises est d’apprendre des autres pays en vue de dupliquer les bonnes pratiques en RDC.

La Société civile joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. Elle contribue à la fois à l’élaboration des stratégies, à leur mise en œuvre concrète sur le terrain et au suivi de leur application, en s’assurant que les actions sont adaptées aux réalités locales et qu’elles protègent les populations vulnérables. Elle informe le public sur les causes et les conséquences du changement climatique, renforce la prise de conscience et encourage la participation active des citoyens dans la lutte.

« Nous devons faire face à des enjeux environnementaux et climatiques et le secteur privé doit prendre part à cette réflexion. On sait qu’ici il y a beaucoup de structures qui œuvrent dans la recherche scientifique. L’objectif est de voir ce qui fonctionne ailleurs et comment on peut dupliquer ça en RDC auprès des opérateurs économiques que nous sommes. » A indiqué le président de la Commission Nationale de l’Environnement, Climat et Développement durable de la FEC/RDC, Eric Mukuna.

Il a affirmé avoir une idée sur ce qui peut être emmené au pays malgré l’écart existant entre la RDC et les autres pays en terme des données statistiques que possèdent les autres pays, leur permet d’avoir des projets très ciblés. Eric Mukuna estime que la RDC a encore des éléments de langage un peu globalisants.

« Il est important que le secteur privé dans son ensemble, puisse avoir une cohésion de la formation économique pour adapter les solutions. Nous avons vu la Guyanne et le Gabon avoir des initiatives assez intéressantes. Un jeune opérateur travaille dans l’identification des aires protégées et aussi sur la possibilité de reboisement des zones minières après exploitation. Donc il y a des solutions pour lesquelles il faut tendre l’oreille et ouvrir les yeux afin de voir comment nous pouvons dupliquer ça. » A-t-il souhaité.

Dans son rôle de sensibiliser le public, plaider pour des politiques plus fortes, en mettant en œuvre des projets innovants et en servant de pont entre les communautés locales et les décideurs, la Société civile fait pression sur les gouvernements et les institutions internationales pour adopter des politiques climatiques plus ambitieuses, en s’assurant que les engagements sont respectés.

« Notre discussion avec la Ministre de l’Environnement était d’abord de lui rappeler notre engagement dans l’initiative qu’elle mène ici. Elle passe des longues journées à écouter toutes nos doléances mais à titre personnel il y avait quelques axes que nous avons abordé avec elle, un des axes étant de pouvoir intégrer des stagiaires à l’environnement et permettre à ce que chaque entreprise ait nécessairement un agent lié à l’environnement pour répondre au challenge que l’Etat met en place au niveau des enjeux climatiques sur le plan mondial. » A indiqué le président de la Commission Nationale de l’Environnement, Climat et Développement durable de la FEC/RDC.

Conscience de la charge qu’a la RDC à cause de sa position stratégique dans la lutte contre le changement climatique, le stand de la RDC a lancé une nouvelle initiative de mobilisation des fonds destinés à accompagner le secteur privé, appelée CANOPE. Des opportunités qui s’offrent à la FEC grâce à ces fonds.

« Il faut bien comprendre que la commission est jeune. La FEC représente les différents secteurs d’activités le transport, l’hydrocarbure, les miniers, les télécommunications, les assureurs… dans le contexte socioéconomique du pays, les questions de l’environnement sont souvent portées par les ONG et la Société civile. Il y a l’intelligence, l’énergie et l’ingénierie économique que les opérateurs privés devront mettre en place aussi pour accompagner cette initiative aussi bien de l’Etat que de la Société civile. » A souligné Eric Mukuna.

Avant d’ajouter que lorsqu’on regarde la tendance mondiale, on parle de réduction des gaz à effets de serre liée au problème de réchauffement climatique mais la potentialité de la RDC doit pouvoir permettre à ce qu’on puisse penser à un gap de développement qui suggère une industrialisation forte dans tout le secteur de l’économie.

« On doit construire des routes, on doit faire le chemin de fer, on doit avoir des passerelles avec le système aérien, on doit améliorer notre production agricole ; il y a un besoin de développement, tout en tenant compte des problématiques de la réduction de la production du gaz à effets de serre. Il y a ce besoin de développement, tout en tenant compte des enjeux que nous devons mettre en place au niveau de la commission environnement pour faire en sorte de se développer en tenant compte des impacts verts sur la planète, » a conclu Eric Mukuna.

Sarah MANGAZA

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