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Le REPALEAC évalue les enjeux de la COP30 pour renforcer sa stratégie

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Les membres du Réseau des Populations Autochtones et Locales pour la Gestion Durable des Écosystèmes Forestiers d’Afrique Centrale (REPALEAC) ont récemment répondu présents à une restitution la participation de leurs délégués à la COP30 à Belém, au Brésil. Le 29 novembre 2025, un atelier a été organisé pour se focaliser sur les défis rencontrés lors des préparations, pendant et après la conférence. Les participants ont exprimé leur désir de produire un document stratégique afin de mieux orienter leurs actions à l’avenir.

« Nous avons noté les différentes thématiques et enjeux liés aux forêts, au financement, à l’énergie, ainsi qu’aux savoirs endogènes. En tant que peuple autochtone de la RDC, notre mobilisation a été essentielle pour comprendre l’organisation de notre pays au sein de cet événement mondial », a déclaré le chef de liaison sous-régional pour les fonds Repaleac, Diel Mochire Mwenge.

Pour répondre à sa vision d’une Afrique centrale gérant ses ressources naturelles grâce à l’implication des peuples autochtones et des communautés locales, le REPALEAC a développé un cadre stratégique qui s’achève cette année. Ce dernier sera remplacé par un nouveau cadre, dénommé Vision 2030, dédié aux peuples autochtones et aux communautés locales d’Afrique centrale.

« Cette dynamique couvrira des domaines précis : les droits des peuples autochtones, la conservation dirigée par ces derniers, ainsi que les moyens de subsistance et les économies locales. Nous sommes convaincus que les différentes opportunités et institutions dans la sous-région nous permettront de renforcer cette vision d’ici 2030, en cohérence avec d’autres dynamiques, telles que le Cadre mondial de la biodiversité », a souligné le coordonnateur régional du REPALEAC, Joseph Itongwa.

Les membres de la société civile environnementale ont salué l’initiative de la RDC qui, lors de la COP30, a servi de plateforme d’échanges sur la position du pays en matière de solutions aux enjeux climatiques. Les recommandations formulées lors de ces discussions ont encouragé une intensification des actions sur le terrain pour l’année à venir.

« Nous retournerons sur le terrain pour consulter les différentes parties prenantes et concilier les besoins des communautés avec les opportunités de plaidoyer. Nous espérons obtenir le soutien de tous les acteurs impliqués, notamment de la Commission des forêts d’Afrique centrale, qui est un partenaire stratégique », a ajouté le directeur provincial du PIDEP.

Cette rencontre a permis d’analyser les enjeux et les opportunités offertes par cette importante rencontre climatique. Le REPALEAC a également salué l’engagement de la RDC envers la sécurisation de 50 millions d’hectares de terres pour les communautés, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Pour eux, cette initiative mérite un élan positif de la part du gouvernement congolais.

« Nous saluons l’engagement du gouvernement et du président de la République, qui a joué un rôle clé dans la mobilisation de cette déclaration. Avec cet engagement, des initiatives telles que les FCLP et les TFF peuvent être renforcées, en intégrant davantage les peuples autochtones », ont-ils ajouté.

Signalons que cet événement a réuni les différents membres autour des enjeux cruciaux qui les concernent et des ressources forestières. Le REPALEAC représente une plateforme essentielle pour les peuples autochtones dans les huit pays de l’espace COMIFAC, soutenant le développement et la promotion des droits. Lors des discussions à la cop30, le réseau avait lancé un appel au soutien pour la déclaration de Brazzaville, marquant un tournant dans l’engagement mondial pour les droits des peuples autochtones.

Albert MUANDA

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