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Renforcement des capacités des doctorants et post-doctorants de l’Afrique centrale sur l’écriture scientifique

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Le centre CIFOR-ICRAF a, en collaboration avec le Réseau de recherche forestière en Afrique centrale (R2FAC) procédé au renforcement  des capacités des post-doctorants et des doctorants dont la plupart mènent des travaux sur les forêts d’Afrique centrale. Les travaux de trois jours lancés ce mardi 28 mai, à Kinshasa, visent à doter ces scientifiques des nouvelles connaissances sur comment publier dans des revues scientifiques, leurs résultats de recherches. Et utiliser les autres formats de publications intéressants pour les utilisateurs de la recherche.

« Nous avons trouvé opportun d’inscrire à l’ordre du jour une formation d’écriture scientifique. La région génère beaucoup d’informations qui ne sont pas forcément publiées. Nous avons 25 post-doctorants qui travaillent sur ce projet. En les formant en écriture scientifique on aboutira à la publication de pas mal d’articles scientifiques dans les journées que ces recherches seront mises à la disposition du grand public, pour que les décisions prises dans le cadre de gestion des écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale soient plus éclairées », a déclaré le Dr. Abdon Awond, expert du CIFOR.

La publication scientifique dans des revues internationales de renommée reste un défi majeur pour un grand nombre de doctorants inscrits dans les universités d’Afrique centrale. Cette opacité est devenue une impasse pour la valorisation optimale des données collectées et des analyses réalisées par des jeunes chercheurs dans ce domaine.

« Cet atelier pour moi est très important parce que ça me permet d’apprendre beaucoup de choses comme la recherche scientifique, la rédaction des documents scientifiques. Tout ceci me permet également d’échanger avec les autres doctorants. On apprend un peu plus des études des autres qui sont réalisées partout en Afrique comme au Gabon et au Cameroun. Ça se passe beaucoup mieux puisque il y a beaucoup d’échanges à faire avec les autres. Cet échange permet de développer un plus grand savoir sur l’Afrique centrale», s’est réjoui Grâce Martial, doctorant du Congo Brazzaville.

En dehors de l’accès souvent problématique aux journaux scientifiques de renom, la plupart des doctorants connaissent mal les principes à respecter pour écrire un article scientifique et maîtrisent peu les approches pour gagner en efficacité dans ce genre d’exercice. Les chercheurs expérimentés du R2FAC et du CIFOR-ICRAF ont présenté les principes théoriques de la rédaction. Lesquels principes ont été immédiatement mis en pratique par les participants dans le cadre de leurs projets personnels de publication.

«Nous sommes venus pour renforcer nos compétences sur la gestion des forêts et le changement climatique. Nous avons appris à rédiger un article scientifique. C’est une sorte de renforcement de capacités de grande envergure comme moi par exemple, mon projet porte sur le transfert des connaissances du changement climatique et de la gestion des forêts dans le bassin du Congo en prenant en compte trois pays: le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Gabon», a renseigné  Maria Ayuk, chercheure de l’Université de Magdebourg Allemagne et doctorant du Cameroun.

La formation a intéressé une quinzaine de participants venant des projets  sélectionnés au sein du RESSAC. Depuis quatre ans, le réseau de recherche sur les forêts d’Afrique centrale organise des ateliers d’écriture pour permettre aux  doctorants d’Afrique centrale d’acquérir davantage des compétences pour la rédaction d’articles scientifiques. Les participants repartent travailler leurs projets sous la supervision des chercheurs du R2FAC. Les initiateurs   attendent les avancées significatives de ces projets de recherche afin d’entamer l’étape  des publications décès articles dans les prochaines revues  scientifiques internationales.

Albert MUANDA

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