
Le side event organisé le mercredi 07 mai, au siège des Nations unies à New York a été une occasion pour la RDC de mettre un accent sur ses efforts visant à la fois à protéger les forêts et promouvoir le développement socio-économique des communautés locales et des peuples autochtones. Dans cette logique, le projet Carbone Maï-Ndombe de la société ERA Congo, filiale de WWC a été présenté aux participants, comme un modèle à succès dans la capitalisation des services écosystémiques.
« Nous travaillons avec les communautés locales et on arrive à obtenir de bons résultats. De notre part, on attend la protection des forêts et de la biodiversité. Tandis que les communautés attendent le développement et une évolution positive de leurs conditions de vie. C’est ce que nous avons démontré ici », a expliqué Jean-Robert Bwagoy, administrateur gérant de ERA Congo.
Implémenté depuis 2009 sur une superficie de près de 300 mille hectares, ce projet transforme au quotidien les communautés bénéficiaires en conservant les écosystèmes forestiers pour la vente du crédit carbone. Une réponse efficace à la lutte contre la crise climatique et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
« Nous avançons pour le bien-être de la population congolaise. Et nous sommes fiers de dire que nous travaillons d’arrache-pied pour l’État congolais et pour la Province de Mai-Ndombe. À ce jour, les communautés de Mai-Ndombe ont quand même des bénéfices substantiels devant contribuer à leur développement à travers notamment la construction des infrastructures », avait-il précisé, lors d’un point de presse.
Cette approche qui compense les efforts déployés dans ce domaine de la conservation à travers la quantification de CO2 séquestré par la végétation permet à toutes les parties de tirer les bénéfices de la vente du crédit carbone.
Placé sous le thème « Forêt et tourbières de la RDC, solution naturelle et réponse au changement climatique », cet événement parallèle a réuni des délégués des pays membres de l’ONU, des scientifiques, des investisseurs et tant d’autres.
Alfredo Prince NTUMBA