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RDC – Rwanda, Anzuluni rassure de la poursuite de l’enquête de la CIRGL sur les minerais illicites

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Le ministre congolais de l’intégration régionale, Floribert Anzuluni, a confirmé à la population congolaise que la commission d’enquête conjointe de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) poursuit toujours ses investigations sur les flux de minerais illicites extraits de la République Démocratique du Congo (RDC) à destination du Rwanda. Lors d’un briefing de presse le lundi 17 novembre à Kinshasa, il a affirmé que le processus continuera jusqu’à ce que les responsabilités soient clairement établies, et que les résultats de l’enquête seront soumis au prochain sommet pour permettre aux États membres de formuler des recommandations et de prendre des décisions.

«Cette commission d’audit est le fruit du protocole sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Des analyses ont révélé qu’un pays bénéficiaire avait injustement augmenté ses exportations de matières premières provenant des zones minières congolaises, ce qui a conduit la RDC à initier un mécanisme d’enquête», a déclaré le ministre Flobert Anzuluni. Il a également informé que le groupe d’enquêteurs a été constitué et renforcé dans ses capacités pour mener à bien cette mission. «Le processus n’a pas été abandonné. Nous tenons à aller jusqu’au bout», a-t-il ajouté.

Le pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs, signé par douze chefs d’État à Nairobi en décembre 2006, établit des actions à entreprendre pour contrer l’exploitation illégale des ressources naturelles. En outre, le gouvernement congolais, par le biais de son porte-parole Patrick Muyaya a précisé que la mise en place de cette commission d’enquête conjointe a été actée lors d’une session extraordinaire de la CIRGL à Lusaka, en Zambie, afin de trancher sur la situation préoccupante de la RDC.

«Notre pays, la République Démocratique du Congo, a obtenu la mise en place d’une commission d’enquête conjointe pour examiner les flux de minerais illicites qui ont quitté notre pays. Le protocole signé par tous les États membres est clair : il est interdit d’utiliser des ressources issues de l’exploitation illégale», a renseigné Muyaya, en faisant référence aux zones occupées de l’est de la RDC qualifiées de « zones rouges » pour l’exploitation minière illégale.

Signalons que le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi, a pris la présidence de cette conférence internationale pour une durée de deux ans, à l’issue de la neuvième session de l’organisation. Sur le podium, il a réitéré son engagement à favoriser la migration économique, à renforcer la coopération et à optimiser l’intégration régionale entre la RDC et d’autres pays membres, tout en œuvrant pour ramener la paix dans la région des Grands Lacs.

Albert MUANDA

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