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Affaire Vantara, Tosi Mpanu Mpanu et Alfredo Prince Ntumba pris pour cibles par les détracteurs de l’ICCN

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L’acharnement contre l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) prend une tournure plus offensive. Acculés par le manque de preuves dans leur démarche visant à saboter le partenariat stratégique entre l’ICCN et le sanctuaire indien Vantara, certains acteurs de la société civile environnementale ont choisi d’appliquer la politique de la terre brûlée. Leur nouvelle stratégie vise désormais à discréditer toute personnalité apportant un éclairage objectif sur le dossier, notamment Tosi Mpanu Mpanu, Conseiller principal du Chef de l’État, et Alfredo Prince NTUMBA, Directeur général d’Environews RDC.

Des informations crédibles à notre disposition révèlent que ces individus mobilisent, contre une rétribution de 50 dollars, d’autres acteurs afin d’organiser, sous peu, une conférence de presse. L’objectif est d’y faire une déclaration incriminant le Conseiller Tosi Mpanu Mpanu pour sa position en faveur du partenariat ICCN-Vantara.

Après sa visite des installations de Vantara en Inde, le conseiller du Chef de l’État, dans une interview exclusive à Environews RDC, avait qualifié le sanctuaire d’« ultra moderne » et déclaré que le partenariat ICCN-Vantara pourrait être « porteur d’opportunités ». Ces propos, qui réfutent les allégations initiales contre l’ICCN, ont ulcéré les détracteurs, qui ont dès lors décidé d’en découdre avec l’Ambassadeur Tosi.

Selon notre source, cette conférence de presse sera également l’occasion de dénoncer le Directeur général d’Environews RDC, en l’accusant, sans aucune preuve, d’être corrompu par les partenaires indiens de l’ICCN.

Un acteur contacté pour cette entreprise de sape a témoigné sous anonymat : « J’ai été contacté pour participer à cette conférence de presse. Ils m’ont dit que j’aurais 50$ à la fin. Mais, j’ai posé la question : avez-vous des éléments de preuve qui contredisent ce que l’Ambassadeur Tosi a dit ? Non, tu viens seulement, m’ont-ils dit. Je leur ai opposé un non catégorique. Je ne peux pas accepter qu’on s’en prenne à des personnes comme Tosi et Alfred, dont le professionnalisme n’est plus à démontrer».

Depuis la publication de nos différentes analyses sur ce dossier, qui ont révélé les motivations réelles de ces individus, tous leurs pronostics ont été déjoués, alimentant une colère qui semble les faire perdre la raison.

Initialement, ils affirmaient que l’ICCN avait « vendu » des chimpanzés au sanctuaire indien Vantara et que « des millions de dollars américains avaient circulé ». Incapables d’apporter des preuves matérielles irréfutables de cette prétendue vente, ils ont changé de fusil d’épaule en brandissant le rapport de la CITES. Sur ce nouveau front, ils sont à nouveau incapables de démontrer le lien entre ce rapport et la prétendue vente de chimpanzés.

Coincés, ils se sont rabattus sur l’exigence de la publication du Protocole d’accord (MoU) signé entre l’ICCN et Vantara, agissant comme si cet établissement public était dans l’obligation de remettre aux individus de la société civile, quels qu’ils soient, les actes administratifs accomplis dans le cadre de son mandat.

« Existe-t-il une loi qui oblige une institution régalienne de remettre à la société civile tous les actes qu’elle accomplit dans l’exercice de son mandat ?» s’est interrogé un praticien du droit.

Une source bien introduite au sein de l’ICCN apporte un éclairage crucial : « Puisqu’on parle du MoU, je peux vous rassurer que, depuis une année, tous les partenaires directs et traditionnels de l’ICCN, notamment l’Union européenne, les USA, les différentes chancelleries, les ministères de tutelles, la Primature, et la Présidence de la République disposent de ce document. À ce stade, parler d’opacité dans ce dossier relève tout simplement de la mauvaise foi de ces acteurs mal intentionnés. Ce qui s’apparente à de l’acharnement ».

L’acharnement, le mot est juste. Après avoir épuisé toutes leurs stratégies, leurs réclamations ont évolué. Ils évoquent à présent le programme de reproduction des chimpanzés en Inde, comme si cela était formellement interdit pour des familles de mammifères en captivité.

Une déclaration de Josué Aruna Sefu de la SOCEARUCO, publiée avec son accord dans le groupe WhatsApp MAZINGIRA, est particulièrement troublante : « Je serais très heureux de voir ces animaux succomber aux yeux de nos autorités compétentes en RDC. Et la société civile environnementale se mobiliserait pour que nos autorités agissent. Le changement que nous voulons ne viendra pas de l’Inde avec Vantara ».

Une telle déclaration soulève de sérieuses interrogations. En effet, ces animaux, transférés en Inde pour leur réhabilitation avec l’exigence d’être rapatriés en RDC à la fin du programme, vivaient auparavant dans des conditions précaires au Zoo de Kinshasa, un établissement qui a perdu plus de 80% de ses pensionnaires par manque de soins appropriés et de moyens de subsistance. Pourtant, la SOCEARUCO ne s’est jamais mobilisée pour réclamer aux autorités compétentes d’agir.

Qui plus est, malgré les fonds qu’ils brassent au nom de la conservation, aucun don n’a été octroyé à un quelconque Zoo en RDC pour l’aider à nourrir les animaux en captivité. À quoi joue-t-on réellement ?

En conclusion, à force de manipuler l’opinion par la désinformation et de se cacher derrière des intérêts personnels, ces individus se sont exposés et ont décrédibilisé leur propre lutte, pourtant noble à l’origine. Il est dommage qu’ils s’emploient aujourd’hui à séduire d’autres acteurs de la même zone géographique pour renforcer leur synergie, essoufflés par nos analyses sur le fond de leurs motivations.

Ainsi, la conférence de presse et la déclaration de sape en gestation contre Tosi Mpanu Mpanu et Alfredo Prince Ntumba ne sont que le point d’orgue de leur stratégie.

En attendant, Environews RDC se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes si la diffamation est avérée.

Nous y reviendrons.

Alfredo Prince NTUMBA
Directeur Général d’Environews RDC—–

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