
La Communauté de Développement d’Afrique australe (SADC) a formé des Journalistes sur les bonnes pratiques à adopter en tant que Journalistes Scientifiques, au cours de la Conférence mondiale des Journalistes Scientifiques tenue à Pretoria du 1er au 5 Décembre 2025. Au cours d’un atelier organisé à cette fin dénommé SADC Science Journalism Training workshop, les panelistes ont insisté sur le fait que les Journalistes Scientifiques ont le devoir d’informer régulièrement sur la Science, les Technologies et l’innovation.
Cette session a coïncidé avec le quatrième anniversaire de la SADC. Les panelistes ont exhorté les Journalistes Scientifiques à communiquer la science dans leurs sociétés respectives, encourager les communautés à en communiquer, en vue d’en prendre connaissance et rester informés sur les technologies et les innovations.
« Quand vous serez de retour dans vos pays, demandez à vos administrés de mettre en place des stratégies pour développer le Journalisme Scientifique. Nous Journalistes avons le devoir de communiquer la science. Ces questions ne sont pas toujours claires pour nos gouvernements, mais il y a moyen d’aider en tant que Journalistes. » A interpellé Wiida Bason, workshop coordinator&WCSJ 2025.
Elle a insisté sur le fait qu’il faille réfléchir sur comment implémenter un Journalisme Scientifique assis en Afrique car c’est important pour le développement. Sur ce, cela devrait être communiqué sur les Réseaux Sociaux en vue d’en faire le centre du développement des sociétés.
« Des articles sont écrits sur ces sujets mais on n’a pas de Journalistes formés sur des sujets spécifiques. Ce n’est pas facile de voir des Journalistes spécialisés dans un seul secteur. Moi je le fais depuis que j’ai rejoint les media trusts en 2023. Cela est devenu un hub régional de formation. On espère signer un contrat avec l’Unesco, pour pouvoir faire avancer le thème de changement climatique et la désinformation. » A indiqué Mmampei Chaba, Chief Director multilateral cooperation Africa, Department of Science, Technology&Innovation/South Africa.

A l’en croire, les media trusts travaillent avec l’Université de Maurice et même les experts internationaux pour non seulement donner aux journalistes des sujets d’écriture mais apporter un plus à leurs connaissances. « C’est ça l’apport des Universités et des décideurs qui partagent leurs opinions et recherches. C’est depuis 2022 que j’avais écrit à l’Université de Stellen bosh pour la Conférence building for Science journalists et depuis lors, l’engagement est total. Une plateforme des Journalistes avait été créée et s’est développé. Les articles, les idées et les contacts y sont partagés entre Journalistes de la planète. C’est de là que se forment les associations également. » A-t-il ajouté.
Une véritable toile d’araignée pour ces Journalistes réunis par la SADC car l’intérêt de building science group est très ancré dans tous les membres du groupe. Cette plateforme des Journalistes permet d’échanger et partager des idées. « C’est un network beaucoup plus important qu’on veut mettre en place afin de créer la visibilité sur nos articles, nos travaux, nous-mêmes. Ça fait partie de ce que la SADC, DSTI et l’Université de Stellen boch et tous les Journalistes ici présents envisagent de travailler. » A déclaré Wiida Bason.
Une opportunité pour faire entendre la voix de Journalistes Scientifiques la République démocratique du Congo
Au total trois Journalistes de la RDC ont gagné cette bourse de la SADC destinée aux Journalistes Scientifiques pour participer à ces travaux. Il s’agit de Ruth Kutemba de Lubumbashi, Jérémie Kyaswekera de Butembo et Sarah Mangaza de Environews RDC à Kinshasa.
« L’environnement de la RDC est hostile à cause de la crise sécuritaire. Ce que vous dites peut vous coûter la vie. A Butembo, nous avons créé un réseau des Journalistes Scientifiques d’investigation mais nous nous basons sur les données scientifiques afin de minimiser les risques d’être poursuivi. Nous croyons que nos actions peuvent contribuer à bâtir une nouvelle société. » A confié Jérémie Kyaswekera, paneliste de la session SADC.
Ces Journalistes unis par la SDC ont pris l’engagement de faire mieux pour faire évoluer le Journalisme Scientifique, malgré le fait que les réalités ne soient pas les mêmes dans tous les pays. Tous étaient unanimes que seul le travail d’ensemble, en terme d’associations peut aider à relever les défis.
« Il serait mieux d’inviter, dans les prochaines rencontres, les membres des gouvernements. C’est de cette manière qu’ils pourront s’enquérir de la portée de cette rencontre. » A proposé Sarah Mangaza.
Les Journalistes ont réfléchi sur comment créer une grande et forte communauté de Journalistes Scientifiques, à travers quelques recommandations : mettre en place un fonds permanent auquel les Journalistes de la SADC peuvent avoir accès pour faire développer le Journalisme Scientifique ; avoir un agenda clair de collaboration entre Journalistes Scientifiques de l’Afrique, pour l’Afrique et présenter les résultats des travaux aux gouvernements.
Sarah MANGAZA










