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COP28, 300 Millions de dollars pour opérationnaliser le fonds pour les pertes et dommages

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Les travaux de la 28ème édition de la conférence sur le climat (COP28) ont démarré ce jeudi 30 novembre à Dubaï. Lors de l’ouverture de cette messe, toutes les parties ont fait preuve de solidarité en acceptant de rendre opérationnel le fonds pour les pertes et dommages et les modalités de financement. Au milieu des scènes d’applaudissements et de liesse dans la salle plénière, plusieurs pays ont promis de contribuer au fonds pour un montant total de quelques 300 millions de dollars américains. L’Allemagne s’engage à donner 100 millions, les Emirats arabes unis également 100 millions, la Grande Bretagne 75 millions, les USA 24,5 millions, et le Japon 10 millions de dollars.

« Les nouvelles d’aujourd’hui sur les pertes et les dommages donnent à cette conférence un bon départ », a déclaré Simon Stiell, Secrétaire exécutif de l’ONU sur les changements climatiques. « Les gouvernements doivent profiter de cet élan pour parvenir à un résultat véritablement ambitieux à Dubaï ».

Pour la République démocratique du Congo, il est important de considérer que ce fonds doit répondre aux besoins des pays victimes des divers effets néfastes du changement climatique. Pour cela, il faut assouplir les mécanismes d’accès à ce fonds afin de permettre aux Etats d’y accéder et faire face au réchauffement climatique.

« Nous espérons que la création de ce fonds exprime l’engagement pris par les pays pollueurs à contribuer à la lutte contre le changement climatique.  La République démocratique du Congo est victime de différentes formes des effets de changement climatique. Mais, nous avons aussi la réponse à ce problème. Nous voulons aussi annoncer notre intention de contribuer à ce fonds parce que nous ne sommes pas seulement victimes, mais aussi la solution », a indiqué Eve Bazaiba Masudi, ministre de l’Environnement et développement durable de la RDC.

Elle a par ailleurs conditionné cette intention par la prise d’acte de reconnaissance du rôle des forêts primaires de la République démocratique du Congo dans la lutte contre les changements climatiques. Et surtout à la révision à la hausse de la tonne de carbone sur les marchés afin de pouvoir mobiliser les ressources financières nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique.

« Nous devons acter que les pays forestiers intègrent les marchés structurés au lieu de rester à la merci des crédits carbone », a-t-elle insisté.

Lors du lancement de ce sommet, le président de la COP28, Sultan Al Jaber a invité les nations à s’engager dans une nouvelle voie avec des décisions ambitieuses pour stopper la course vers l’inconnue imposée au monde par le changement climatique.

« Unis, nous pouvons apporter l’atténuation, l’adaptation, et implémentation qui impliquent plus des financements dans un même parapluie », a-t-il indiqué.

Le secrétaire exécutif de l’ONU au changement climatique, Simon Stiell a quant à lui rappelé au monde que « Nous sommes au bord d’un précipice. Face au bilan mondial. Et nous avons deux options. Premièrement, nous pouvons constater le manque de progrès, peaufiner nos meilleures pratiques actuelles et nous encourager à en faire davantage ».

Il a par ailleurs exhorté le monde à s’engager dans un nouveau système énergétique. « Si nous ne signalons pas le déclin final de l’ère des combustibles fossiles telle que nous la connaissons, nous saluons notre propre déclin final. Et nous choisissons de payer avec la vie des gens », a-t-il exhorté.

En 2024, les pays soumettront leur premier rapport biennal sur la transparence. Cela signifie que la réalité des progrès individuels ne pourra pas être cachée. Les pays devront dès le début de l’année 2025, verser de nouvelles contributions déterminées au niveau national.

Alfredo Prince NTUMBA

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