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En Indonésie, Bavon N’Sa Mputu vante l’expérience du FONAREDD dans la valorisation des écosystèmes forestiers de la RDC

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Lors de la conférence internationale sur les écosystèmes de mangroves durables tenue en Indonésie en ce mois de mai. Au cours de ces assises, le secrétaire exécutif du Fonds national REDD de la RDC, Bavon N’Sa Mputu a vanté l’expérience de son institution dans la valorisation de l’effort de conservation des écosystèmes forestiers dans le cadre du partenariat RDC-CAFI.

Il a par la même occasion mis en lumière les avancées enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre du programme juridictionnel REDD+ dans la province d Mai Ndombe.  « Les bénéfices réalisés ont permis d’enclencher le processus de reversement de la quote-part de 50 % à l’État congolais, soit la somme de 33 millions de dollars américain. A ce jour, l’Etat a déjà encaissé 20 millions de dollars américains par les canaux suivants : la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD) pour 10 millions de dollars américains, le gouvernement provincial du Maï-Ndombe pour 4 millions de dollars américains et les autres entités publiques pour 6 millions de dollars américains, conformément aux arrêtés signés par la ministre de l’Environnement et celui des Finances. Le solde de 13 millions de dollars américains sera payé d’ici juin 2024 », a-t-il indiqué.

Selon le secrétaire exécutif du FONAREDD, la société ERA Congo qui mène le projet dans cette province a déjà produit 20 millions de tonnes de crédits carbone depuis le début de ses activités en 2011. Il a fallu attendre entre 2021 et 2022 pour que la grande partie de ces crédits carbone trouve des pollueurs acheteurs.

« Le programme de réduction des émissions de Mai Ndombe s’inscrit dans le cadre du programme d’investissement forestier (PIF). Dans ce cadre, des programmes ont été développés dans le paysage de Mai Ndombe, notamment les programme de gestion pour l’amélioration des paysages forestiers avec la Banque Mondiale et les programmes savane et forêts dégradées (PSFD), en cofinancement avec CAFI ; A travers ce programme, un contrat d_’achat-vente carbone (CAVRE) a été signé entre la Banque Mondiale et le Gouvernement en vue de l’acquisition préférentielle par la Banque Mondiale au prix de cinq dollars/ l’unité de carbone générée, soit cinquante-cinq millions de dollars ; Le CAVRE vise notamment à la pérennisation et l’autonomisation du programme de réduction des émissions après l’extinction des financements », a-t-il renseigné.

Bavon N’sa Mputu a, au cours de son intervention, rappelé les objectifs spécifiques de la deuxième lettre d’intention signée entre la RDC et le fonds CAFI. « Dans le cadre de leur deuxième partenariat, le gouvernement de la RDC et CAFI souhaitent ainsi mettre en place un programme de PSE en faveur des forêts et des populations de la RDC (la Stratégie-cadre nationale REDD+ de la RDC, 2012). Le PSE

visent à la fois à responsabiliser et à inciter les utilisateurs des ressources foncières et forestières à adopter des pratiques plus durables.  Et la réduction de pressions sur les forêts et reconstitutions de stocks de carbone », a-t-il conclu.

Alfredo Prince NTUMBA

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